Patricia Martinez (ASPTT Albi) :  » Cela va être plus qu’un match de Coupe »

Patricia Martinez, joueuse à l’ASPTT Albi, a répondu à nos questions à l’approche du match de la Coupe de France contre Montpellier. 

 

Pouvez-vous vous présenter, votre parcours sportif ?

« J’ai commencé le football à l’âge de 4 ans dans l’équipe de mon village en Espagne dans la province de Léon. C’était un peu par hasard parce que je devais accompagner mon frère et attendre jusqu’à ce qu’il finisse son entraînement. Comme je m’ennuyais, j’ai demandé au coach s’il serait possible également de jouer. Je suis restée 10 ans dans cette équipe, car juste après la loi ne permettait plus aux filles de jouer avec les garçons car c’était un club de garçons avant tout. Je suis arrivée en France le 15 janvier 2015 suite aux résultats positifs des tests pour intégrer l’ASPTT Albi. »

 

Quel poste occupez-vous ?

« Le poste que j’aime le plus c’est le numéro 10, et après j’aime bien jouer dans un poste axial. Depuis un moment, j’occupe un peu tous les postes, je joue latéral, milieu côté, attaquante, milieu axe. »

 

Quel est votre sentiment au vu d’affronter Montpellier HSC ?

« Pour moi c’était un peu dommage car Montpellier c’est une équipe de D1 et ils sont troisièmes et nous on est septième, donc forcément la logique dit qu’on va rencontrer de plus grandes difficultés que le premier match qu’on a joué. Je pense que cela va être compliqué. Cela va être plus qu’un match de Coupe, ça va être presque un match de Championnat. Nous allons le préparer de la même façon. »

 

Crédit photos : Mica GB M PhootoRafettes

Sections sportives du Collège R. Badiou

Ce Mercredi 10 Janvier, l’équipe féminine du Collège Raymond Badiou (Haute-Garonne) a affronté les sections de l’Aude (Collège les Fontanilles de Castelnaudary) et de l’Aveyron (Collège Jean Amans de Pont de Salars).

 

 

Joueuses convoquées : Kreiri, Bakkali, Ettien, Necer, Adu, El Yakoubi, Belalia, Amri, Diakite, M’hamdi, Akanou, Ben Taieb

 

Premier match : Collège R. Badiou 4 – 1 Collège Jean Amans

Second match : Collège R. Badiou 4 – 0 Collège les Fontanilles de Castelnaudary

 

Le bilan est très positif pour ce groupe qui a su réagir suite aux mauvais résultats avant les vacances de Noël. Cette journée a été l’occasion aussi de promouvoir le football féminin avec 4 sections féminines de 3 départements différents. Un grand bravo aux joueuses, aux familles de joueuses et à l’encadrement (Messieurs Ndenga et Bettouati). 

 

Parallèlement à cette journée de football féminin, il était aussi prévu pour une des deux équipes Minimes garçons, la première journée de futsal en championnat excellence.

 

Joueurs retenus : Amraoui, Thabet, Najar, Koucha, Ismail, Ben Abderahman, Rimbaud K, Agaiz, El Khattab

 

Premier match :  Collège de Salies du Salat  4 1 Collège Raymond Badiou 

Deuxième matchCollège de Louisa Paulin de Muret 2 8 Collège Raymond Badiou

 

Les joueurs présents ont pris beaucoup de plaisir. Ils ont compris l’importance et le travail effectué en séance futsal. Nous ne pouvons que les féliciter de leur état d’esprit en tant que joueurs et arbitres.

Le mercredi 17 janvier aura lieu le Championnat excellence futsal pour notre deuxième équipe de Minimes garçons au COSEC Reynerie contre Bellefontaine et Muret 2. Les finales du district futsal pour nos Benjamins garçons aura lieu à la Cépière.

 

(Texte : Clément Millet) 

Kevin CARDINALI (US Colomiers) : « Nous allons prendre du plaisir à jouer ce match »

Kevin CARDINALI, attaquant centre au club de l’US Colomiers, a répondu à nos questions suite au tirage au sort des 16è de finale de la Coupe de France qui avait lieu lundi dernier. 

 

1/ Pouvez vous vous présenter, votre parcours sportif ainsi que professionnel ?

« Au niveau sportif, j’étais à la Ligue Midi-Pyrénées au centre de pré-formation pendant 2 ans. Suite à cela, j’ai joué au TFC jusqu’à mes 18 ans. Ensuite, j’ai commencé au niveau sénior à Castanet, car je n’ai pas été conservé au TFC, où je suis resté pendant trois ans. Nous avons connu une montée en CFA2 et là depuis le début de l’année je suis à l’US Colomiers.

Pour ce qui est au niveau professionnel, je suis encore étudiant en master 2 management du sport à l’IAE à Toulouse. »

 

 

2/ Que ressentez-vous d’être arrivé pour la 1ère fois jusqu’aux 16èmes de Finale de la Coupe de France ?

« C’est vrai que c’est une compétition que quand j’étais plus jeune j’aimais bien regarder parce qu’il y a toujours des exploits, des petites équipes qui en rencontrent des grosses. C’est vrai que de pouvoir être dans la position de la petite équipe qui va rencontrer une équipe professionnelle c’est toujours bien sur un parcours. Après, nous savons que cela va être difficile mais nous espérons passer ce tour. La Coupe de France reste une compétition à part où les professionnels peuvent rencontrer des amateurs, c’est une compétition qui fait plaisir quand nous pouvons faire des parcours comme cette année. »

 

3/ Qu’attendez-vous du prochain match contre une Ligue 2 telle que Sochaux Montbéliard ?

« Déjà nous allons prendre du plaisir à jouer ce match, nous espérons voir du monde au stade. Nous souhaitons bien sur nous qualifier même si cela va rester difficile, nous vivons cette compétition pour aller le plus loin possible. Si nous pouvons passer encore un tour cela serait vraiment bien. »

 

 

4/ Comment allez vous préparer cette rencontre qui aura lieu à domicile le 23 ou 24 janvier ?

« Pour l’instant, nous avons deux matchs de championnat avant, donc il faudra d’abord se concentrer vraiment sur ces deux matchs car nous avons fait une bonne première partie de saison et nous avons envie de continuer dans cette dynamique là. Nous allons essayer de rester en haut du tableau et après nous nous concentrerons sur le match de la Coupe de France contre Sochaux où nous aurons quelques jours pour le préparer. »

 

 

 

Stade Beaucairois 30 : 110 ans au coeur du football

En mars 2018, le plus ancien club gardois attaquera sa 111e année d’existence! Pour fêter ça, il s’est offert la remontée au plus haut niveau régional, en attendant mieux. Nous avons demandé à son président de nous présenter les « bleu et blanc ».

 

Bonjour, pouvez-vous vous présenter, nous dire depuis combien de temps vous êtes président ?
« Bonjour, je m’appelle Xavier MOURET, j’ai 29 ans, je travaille dans un collège dans le village d’ARAMON, à coté de BEAUCAIRE. Je suis titulaire du BEF et d’un diplôme de Préparateur Physique pour Sportifs de Haut Niveau, et depuis quelques années je suis également Directeur de Stage de Foot pendant les vacances d’été pour l’Association Pierrot Foot à MEJANNES LE CLAP avec mon ami Cédric PECOUL.

Je suis devenu Président du STADE BEAUCAIROIS 30 il y a maintenant 3 ans, lorsque M. Georges CORNILLON, l’ancien président, a décidé d’arrêter en fin de saison 2014-2015. Par manque de candidatures, je me suis donc proposé pour ce poste, pour lequel je n’étais pas destiné à la base. Mais, étant données les énormes péripéties qui étaient en train de se dérouler, et afin que ce club centenaire puisse continuer à exister, c’est avec plaisir que j’ai endossé ce costume dans mon club de cœur.

Effectivement, malgré mon jeune âge, j’avais déjà occupé plusieurs postes dans mon club, non seulement en tant que joueur depuis l’âge de 12 ans, mais par la suite en tant qu’éducateur dans toutes les catégories de jeunes. A 20 ans j’ai passé mes diplômes fédéraux, à 21 ans le BEES 1er degré et à 22 ans mon diplôme de préparateur Physique au CREPS de Montpellier. Les trois années suivantes, j’ai été éducateur des U15 aux U19 et le responsable technique du club pour la section jeunes, avec pour but la mise en place d’une politique sportive cohérente, par des réunions techniques quelquefois très animées ainsi que la supervision des séances et des matchs.

Malgré tout cela, ma candidature a posé un problème surtout à la section jeunes, où un groupe anonyme s’est monté contre moi, alors que quatre jours avant l’Assemblée Générale, personne n’était candidat, faisant courir le bruit totalement faux que la section jeunes ne m’intéressait pas et que seul les seniors m’intéressaient. Un comble quand on sait toutes ces années dévouées aux jeunes.

Je suis tout de même sorti vainqueur, ainsi que mon équipe dirigeante, de cette Assemblée Générale houleuse. Mais, dans la foulée, un deuxième club s’est créé sur BEAUCAIRE. Quel dommage ! »

 

Votre Club a plus de cent ans d’existence, quels plaisirs cela vous procure-t-il, en plus de la montée historique en Régional 1 ?
« Plus exactement, le club fêtera ses 110 ans cette saison, le 10 mars 2018. C’est une grande fierté pour moi d’être le Président du plus ancien club du Gard.

A BEAUCAIRE, le STADE BEAUCAIROIS 30 est comme un monument historique, il fait partie intégrante de la ville. Tous les Beaucairois ont joué ou ont eu un parent, un grand-parent, un oncle, un cousin, un frère qui a joué au STADE, c’est comme une grande famille.
En ce qui concerne la montée en Régional 1, c’est un juste retour des choses après 10 années passées dans le ventre mou de la DHR. Une ville comme BEAUCAIRE se doit d’être au minimum à ce niveau. Ma prise de fonction a été conjuguée avec un projet ambitieux qui va jusqu’en 2021. On s’était donné 3 ans pour monter en DH, on est monté en 2 ans. Maintenant, nous avons un rêve pour nos 110 ans, celui de retrouver le championnat de National 3, mais ce n’est pas un objectif primordial ».

 

Est-il difficile de nos jours de faire perdurer un club (perte de licenciés, de bénévoles, de finances…) ? 
« Oui en effet, c’est très compliqué, d’autant plus que lors de ma première saison à la tête de ce club, on se retrouve avec un deuxième club dans la ville qui nous dépouille de 180 licenciés dont la totalité du football animation, joueurs et éducateurs, et de toutes nos équipes 1 dans les catégories U13, U15 et U17.

Il a fallu repartir de zéro dans toutes ces catégories. De plus, la subvention municipale ayant été réduite de moitié, nous nous sommes donc retrouvés avec un budget divisé en 2 (70.000 euros de moins dans les caisses) et deux fois moins de licenciés, avec un statut et une histoire à assumer. Mais tout ceci, au lieu de nous atteindre, nous a « surmotivé ». Heureusement que tous ceux qui sont restés au club, par amour du Stade Beaucairois, étaient revanchards et se sont ralliés à mes côtés, dont M. CORNILLON, le président sortant qui a été un soutien de poids, M. Sofyan CARLETTA, coach de l’équipe première et co-fondateur du projet, M. Luc GAYTE, coach des gardiens de but, M. Stéphan BAYLE, directeur sportif et secrétaire, M. René BATINI ancien président, et bien d’autres, dirigeants, éducateurs, sponsors, etc …trop nombreux pour les citer tous. Ainsi, deux ans plus tard, nous comptons 430 licenciés, nous avons créé une section féminine de 80 licenciées, l’équipe première est montée en R1, nos U19 et U17 jouent la montée en R1, nos U15 jouent la montée en R2, et à ce jour nous avons 150 joueurs des catégories U6 à U13.

Mais tout ceci n’est qu’un château de cartes qu’une simple bise peut envoyer en l’air, et nous sommes bien placés pour en parler. Il faut donc continuer à travailler dur ».

 

Votre Club est connu pour sa réputation de respect, qu’avez-vous mis en place pour continuer à assurer la sécurité dans et autour du spectacle sportif ?
« Comme je l’ai dit plus haut, nous avons mis en place avec Sofyan CARLETTA un projet avec des objectifs sportifs cohérents et ambitieux. Nous nous sommes projetés jusqu’en 2021 en essayant d’anticiper les choses, car désormais, dans le foot amateur, il faut être pragmatique et non pas attendre pour réagir, il faut agir.

C’est pour cela que nous avons inclus dans notre projet « Horizon 2021 », en parallèle avec le projet sportif, un projet social et éducatif ayant pour objectif de prévenir les problèmes de comportement sur et en dehors des terrains, en organisant des campagnes de sensibilisation et des rassemblements pour promouvoir les valeurs de respect et de fraternité. Nous nous efforçons de venir au soutien de la parentalité et de l’école car nous sommes le troisième lieu de vie que l’enfant côtoie après le domicile familial et l’établissement scolaire. Nous avons donc un rôle très important dans l’éducation de celui-ci. Nous mettons en place des actions en essayant d’apporter un lien entre le football et la société ».

Quelles sont les actions proposées par votre club ?  
« Le club a mis en place un nouveau projet sur quatre ans, un des piliers de ce projet repose sur les actions portées dans le cadre de notre programme éducatif. En effet, sur la saison, ce sont plus d’une dizaine d’actions qui sont menées sur la citoyenneté et la santé par exemple.

Nous avons également créé un partenariat avec BEAUCAIRE FUTSAL où nous proposons un programme pluridisciplinaire et gratuit pour les enfants de 6 à 13 ans. Un autre partenariat a été mis en place avec l’association des Petits Débrouillards, qui propose des ateliers scientifiques toute la saison à notre école de football.

Nous avons également créé une section féminine qui accueille près de 80 jeunes filles. Le club s’est enfin engagé dans une action de solidarité internationale en collectant le matériel usagé des clubs de la région pour les expédier en Afrique ».

Qu’avez-vous envie de dire à tous les dirigeants et sponsors qui vous ont aidé et  qui vous ont fait confiance depuis ce siècle d’existence ? 
« Bien entendu je veux les remercier et leur dire que sans eux, rien ne serait possible, que même le meilleur des projets ne pourrait aboutir sans leurs aides et leur investissement au quotidien.

Je voudrais remercier particulièrement deux dirigeants bénévoles, mon vice-président M. Etienne COULOMB (dit TINO), qui œuvre beaucoup au niveau des sponsors, et M. Eric MARCHAIS, président des Jeunes, éducateur, responsable du snack lors de nos tournois, serviable et toujours disponible, et bien sûr la municipalité et son service des sports pour la qualité des installations mises à notre disposition, leur aide logistique et financière.

Et, pour finir, je voudrais rendre hommage à Fernand LAMOUROUX, le doyen du club et mémoire vivante du STADE, qui a signé sa 72e licence cette saison ! »

 

Article extrait du journal numérique de décembre 2017

Écrit par les membres de la CRIFP. 

Pierre MAHIEU (Canet FC) : « C’est ça notre magie de la Coupe de France »

Pierre MAHIEU milieu droit à Canet Roussillon Football Club nous a accordé une interview suite à la qualification de son équipe en 16è de finale de la Coupe de France. 

1/ Pouvez-vous vous présenter, votre parcours sportif ainsi que professionnel ? Depuis combien de temps jouez-vous à Canet en Roussillon FC ? 

« Je suis originaire de Vendée, j’ai débuté le foot dans mon petit village de Moutiers-les-Mauxfaits. Deux ans après, j’ai évolué dans le club de la Roche-sur-Yon Vendée Football jusqu’à mes 10 ans. Mon frère ayant eu un grave accident de la route, ma famille et moi avons dû venir s’installer dans les Pyrénées Orientales. J’ai alors joué deux ans au Fc Saint Esteve avant de rejoindre Perpignan Canet Football Club (aujourd’hui Canet Roussillon Football Club). A l’âge de 17 ans j’intègre l’équipe 1ère. Après quatre années, je me blesses grièvement deux fois (rupture du tendon rotulien et facture du péroné). Je suis alors contacté par le FU Narbonne ou j’effectue deux saisons, avant de revenir à Canet il y a trois ans où nous arriverons à faire la montée historique en N3 l’année dernière. Sur le plan professionnel, j’ai passé les diplômes nécessaires pour m’occuper de mon frère handicapé. »

 

2/  Quel est votre sentiment d’affronter SMC Caen qui est une LIGUE 1 ?

« Nous sommes contents de recevoir une Ligue 1 à la maison même si c’est vrai que nous rêvions d’un PSG ou l’OM. Au final, c’est un beau tirage pour nous et du coup on croit en nos chances de créer encore un nouvel exploit (après AC Ajaccio Ligue 2 au 8ème tour). Avoir la chance de jouer une Ligue 1 et un 16è de la Coupe de France est incroyable. »

 

3/ Quelles sont les répercussions sur le club suite à cette qualification en 16è de finale ? 

« Nous vivons des émotions exceptionnelles depuis deux saisons, entre notre montée en N3, notre début de championnat et cette aventure. Cela a crée un réel engouement autour de nous, que ce soit dans la presse ou simplement dans la tête des gens qui aiment le football. Nous sentons que le département est avec nous et que les mentalités ont changé. Nous essayons de produire du jeu en plus de gagner des matchs. D’avoir vu toutes ces personnes, ces enfants, les amis et les familles venir au stade samedi et qui étaient aussi contents que nous à la fin « c’est ça notre magie de la Coupe de France à nous ». »

 

4/ Comment allez-vous préparer la prochaine rencontre et qu’attendez-vous ?

« Nous avons savourez, maintenant place au championnat qui reste notre pain quotidien et où nous avons également un coup à faire. Nous sommes à 4 points du 1er TFC le championnat reste donc ouvert. Samedi, nous nous déplacerons au FU Narbonne pour finaliser la phase aller. Nous irons avec notre philosophie de jeu et pour gagner. Pour cela on va se reconcentrer et se remettre au travail. On repensera à la Coupe plus tard.

Je tiens à remercier tous les bénévoles, les éducateurs, notre kop de supporters : les Eagles, les dirigeants… qui sont souvent dans l’ombre mais font un gros travail pour qu’on soit dans les meilleures dispositions. Et remercier tous les gens qui nous soutiennent dans cette belle aventure…rendez-vous le 23 ou le 24. »

 

 

Module FUTSAL PERFECTIONNEMENT –

L’Institut Régional de Formation du Football organise du 29 au 31 Janvier 2018 un module FUTSAL PERFECTIONNEMENT ouvert à tous les titulaire du Module Futsal Découverte sur son site de Castelmaurou. 

Objectifs de la formation :

Si vous êtes intéressé, n’hésitez plus et inscrivez-vous !

 

 

COMMISSION REGIONALE DES TOURNOIS DE JEUNES

Jean-Michel Touzelet : « trente ans de plus ! »

C’est fin novembre que s’est tenue à Castelmaurou la réunion annuelle de la commission régionale des tournois de jeunes présidée par Jean-Michel TOUZELET devant la quasi totalité des clubs concernés, et Raphaël CARRUS représentant la LFO.

Apres avoir rappelé sa satisfaction de voir la commission confirmée dans son rôle par la LFO et remercié la région pour son partenariat, le président laissait la parole à Marie-France MILHORAT puis Guy BLAISON afin qu’ils rappellent quelques principes essentiels de la bonne organisation d’un tournoi.

Les clubs de LAMAGISTERE et de LALBENQUE-FONTANES présentaient ensuite leurs manifestations, avant que David MARRAUD ne conclue la réunion. Tous les participants se retrouvaient ensuite autour d’un excellent repas préparé et servi à la Ligue .

Nous en avons profité pour donner la parole à Jean-Michel Touzelet.

Jean-Michel Touzelet, vous êtes bien connu en secteur Midi-Pyrénées mais pouvez-vous vous présenter à nos nouveaux lecteurs de la LFO ?
Arrivé dans la région toulousaine en 1970, j’ai tout d’abord rejoint l’US COLOMIERS à différents postes, dont celui de président de 1976 à 1981, avec la création du tournoi international juniors. J’ai présidé ensuite la section féminine de Colomiers avant de devenir président délégué de l’US Pibrac puis membre du conseil d’administration du TFC. Je suis rentré a la Ligue du Midi dès 1972, occupant différents postes, élu au comité directeur de 1996 à 2016. J’ai été aussi délégué Ligue et FFF pendant 38 ans.

Pouvez-vous présenter votre commission?
La CRTJ est composée de Pierre FRILLAY, président délégué , Marie-France MILHORAT, secrétaire, Guy BLAISON vice président, Gilles COULIS et Emmanuel HEYDON.

Quel est le domaine d’activité de la CRTJ ?
Nous donnons l’autorisation d’organiser les tournois nationaux et internationaux de jeunes U11 à U19, au vu des documents demandés et présentés. Tous les tournois sont vus par un membre de la commission et un classement est établi.

La région Occitanie est-elle toujours un partenaire privilégié ?
Le partenariat avec la région Midi-Pyrénées puis Occitanie existe depuis 1991 et a été renouvelé en 2017, il a évolué en plusieurs étapes et reste primordial au niveau des récompenses des tournois.

Quelle sera l’orientation de la CRTJ au sein de la nouvelle LFO ?
Nous allons travailler avec Pierre FRILLAY et tous les membres pour harmoniser nos méthodes de travail, étant donné que le Languedoc-Roussillon n’avait pas de commission comme la nôtre, nous ferons ce qu’il faut pour que tout soit en place pour 2018/2019.

Des souhaits pour conclusion ?
L’année prochaine, ce sera le 30e anniversaire, que cela puisse continuer 30 ans de plus et que d’autres Ligues fassent la même chose que nous!

 

Article extrait du journal numérique de décembre 2017

Écrit par les membres de la CRIFP. 

 

DERBY de l’OCCITANIE : Spécial Club de Foot 5€

Venez les encourager pour le Derby de l’Occitanie au Stade de la Mosson !

Le Samedi 20 Janvier prochain, le MONTPELLIER HSC reçoit le TOULOUSE FC à 20h00.

A cette occasion bénéficiez de places à 5 €uros ainsi que de nombreuses animations avant-match pour petits et grands !

Le Montpellier Hérault Sport Club récompensera les 2 Clubs régionaux qui se seront le plus mobilisés pour venir les encourager !

Le Club qui aura rassemblé le plus de licenciés recevra 25 abonnements annuels pour la saison 2017/2018. Le deuxième se verra offrir un maillot dédicacé par l’ensemble de l’équipe.

N’attendez plus pour remplir votre bon de commande (en bas de cet article) et l’envoyer à billetteriemhsc@mhscfoot.com avant le 18 Janvier 2018.

Pour des informations complémentaires contactez Monsieur Jean Christophe ROUVIERE au 04.67.15.46.22

Gaëlle Dumas : destination Europe

Depuis cet été, la cadre d’animation technique régional féminin (CATRF) basée à Castelmaurou est responsable de l’équipe de France féminine des U19. Sacrée promotion, car son objectif avec une équipe qui est un des fleurons de la FFF, c’est l’Euro 2018 qui aura lieu en juillet 2018 en Suisse.

Quand on a trois frères et un père qui baignent dedans, quoi de plus normal pour une petite fille de 6 ans que de demander un ballon de football au père Noël ? C’est ainsi que Gaëlle Dumas se consacre depuis (presque) toujours à sa passion, dont elle a fait son métier.

On l’a connue jeune joueuse à Toulouse, venue faire ses études au soleil, championne de France à quatre reprises dans le même club, même s’il a changé trois fois de nom (TOM, TOAC, TFC), internationale à 41 reprises avec l’équipe de France jusqu’au début des années 2000, avant de devenir la CATRF de Midi-Pyrénées, en janvier 2001.

Derrière cet horrible sigle, se cache la volonté fédérale de développer le football féminin, volonté totalement et passionnément partagée par une femme dont les qualités lui valent, aujourd’hui, d’être l’une des quatre sélectionneures nationales en poste.

 

Gaëlle, comment vous êtes-vous retrouvée à la tête des U19 féminines ?
« Début 2016, je suis devenue la première sélectionneure des U18 féminines, une catégorie dont on avait besoin grâce au développement des Pôles féminins et qui manquait entre les U17 et les U19 de Gilles Eyquem. Mais ce dernier prépare les U20 féminines au Mondial de la catégorie, qui aura lieu en août 2018 en France, plus précisément en Bretagne, et il a souhaité se consacrer exclusivement à cette équipe.

De mon côté, j’avais fait mes premières armes dans une sélection en étant adjointe de « Paco » Rubio sur les U17 féminines, puis de Cécile Locatelli sur les U16 féminines. Début juillet 2017, lors d’un séminaire des sélectionneurs féminins où nous avons fait la connaissance du nouveau Directeur Technique National Hubert Fournier, la FFF a décidé de soulager Gilles Eyquem et je me suis donc retrouvée à la tête des U19, sachant que c’est la même génération que « mes » U18 et que celles-ci ne sont pour l’instant impliquées que dans des stages annuels.

Je tiens à remercier le président Michel Charrançon d’avoir accepté ma mise à disposition demandée par la FFF, car une saison complète, ça peut représenter jusqu’à 75 jours de mobilisation ».

Vous n’avez pas eu de temps à perdre, puisque dès octobre, il y avait un tournoi de qualification à l’Euro 2018 à jouer en Moldavie. Il s’est bien passé, non ?
« Oui, on a terminé premières, en inscrivant 25 buts en trois matches, deuxième attaque d’Europe derrière les Pays-Bas. On a battu les Féroé 11-0, la Moldavie 9-0 et on a trouvé le moyen d’en prendre deux contre l’Italie, dont un contre notre camp, même si on a battu 5-2 une équipe italienne plus expérimentée.

Personnellement, je n’ai pas eu de problème particulier, ni de stress. J’ai retrouvé pas mal des filles nées en 2000 que nous avions en 2015 chez les U16, avec Cécile Locatelli. Les U18, on est pour l’instant encore dans la formation, avec des confrontations en interne, contre les U19 et c’est bien. Mais en U19, ce sont des matches officiels, et là, on a envie de partager une victoire, une qualification ».

 

Ce sont ces sentiments qui vous ont poussé à accepter le poste ?
« Bien sûr. J’ai été joueuse, et internationale, j’ai disputé l’Euro 2001 en Allemagne, les éliminatoires du Mondial 2003, j’ai envie de transmettre mon vécu et, en même temps, de revivre ces émotions. Et puis, soyons francs, cette nomination, ça flatte aussi, car nous ne sommes pas beaucoup en France, quatre sélectionneurs chez les garçons et autant chez les filles ».

 

Qu’est-ce que vous souhaitez transmettre à vos joueuses ?
« La culture de la gagne, ah oui, l’horreur de perdre, et des petits détails sur lesquels on insiste. Je ne les vois pas souvent, mais il faut que ce message passe… En tenant compte du fait que les U18 sont encore dans les pôles, et que les U19, c’est déjà du post-bac. 60 % de mes filles sont passées en pôles ou ont été détectées, elles ont donc une formation fédérale, mais il faut les aider dans l’apprentissage du haut niveau ».

 

Fin novembre, le tirage au sort du Tour Elite a eu lieu. Il a plutôt été clément, puisque votre groupe comprend la Finlande, la Belgique et l’Azerbaïdjan…
« Si on gagne, car cette fois il n’y a qu’un seul qualifié, on dira que c’est un bon tirage… Mais, oui, ça semble abordable, ça nous permet de nous projeter.
Nous jouerons en avril prochain en Finlande, même si les Finlandaises auraient préféré juin. Mais nous avons fait valoir qu’avec le Mondial U20 en août et l’Euro U19 en juillet, ce n’était pas possible de préparer les deux sélections, et les deux compétitions en si peu de temps. Car ma sélection reste dépendante de celle des U20 de Gilles Eyquem, qui viennent par exemple de gagner en Suède avec sept de mes joueuses. Plusieurs d’entre elles peuvent redescendre de catégorie, mais en attendant, j’ai fait un stage de quatre jours avec une revue d’effectif de 28 joueuses fin novembre à Clairefontaine ».

 

Les U19 F en bref

L’Euro 2018 aura lieu du 16 au 30 juillet en Suisse, avec huit pays dont la Suisse, pays organisateur.

Le Tour Elite, dernier palier avant l’Euro, qualifiera donc sept équipes nationales. Dans le groupe 3, la France est avec la Finlande, la Belgique et l’Azerbaïdjan. Les matches auront lieu du 2 au 10 avril en Finlande.

Le Tour de Qualification a eu lieu du 16 au 22 octobre en Moldavie, à Orhei et Chisinau. Les Françaises ont battu les Iles Féroé 11-0, la Moldavie, pays hôte, 9-0 et l’Italie 5-2. Elles ont fini 2e attaque du tournoi, avec 25 buts inscrits, derrière les Pays-Bas (32 buts, record de la compétition).

Deux Albigeoises, Oumy Stéphanie Bayo et Santana Sahraoui, et une Montpelliéraine, Daïna Bourma, étaient en octobre dans la première sélection de Gaëlle Dumas.

Le palmarès des U19 est long comme le bras : championnes d’Europe en 2003, 2010, 2013 et 2016 (la même année où les U20 sont vice-championnes du monde face à la Corée du Nord), finalistes en 2002, 2005, 2006 et 2017, demi-finalistes en 2007, 2009, 2015, elles sont dans le dernier carré européen depuis trois années consécutives ! On peut ajouter que, quand la catégorie se limitait aux U18, jusqu’en 2001-2002, elles ont été finalistes en 1998 et demi-finalistes en 2000.

 

Article extrait du journal numérique de décembre 2017

Écrit par les membres de la CRIFP. 

Coupe d’Occitanie Seniors : L’AS RIEUX PROCHE DE L’EXPLOIT

Finalement l’exploit était possible pour les rouges et noirs en ces 32èmes de Finale !!!!

Qui l’aurait cru avant la rencontre, sur le papier le petit poucet de la compétition n’avait aucune chance !!!!! Mais le club voulait faire à cette occasion une grande fête qui a failli être finalement plus que belle !!!

En effet, le coup passa si près que l’ogre Tarbais en tremble encore, ce qui a déclenché une avalanche d’émotions indescriptibles, sur et autour du stade Samedi soir.

Le très nombreux public présent a pu assister à un match équilibré ou l’écart de niveau n’était pas perceptible puisque le score à la fin du temps réglementaire était de 2 à 2 (buts pour Rieux : Cazaux.H et Pechmalbec Jean d’une magnifique reprise de volée pleine lucarne). Les locaux ont même eu les occasions nécessaires pour faire la différence ??.

Il a donc fallu les prolongations pour permettre à Tarbes de s’imposer finalement sur le score 3 buts à 2.

Un repas devait clôturer, dans une chaude ambiance cet après match pendant lequel le maître mot qui revenait souvent sur les lèvres était REGRETS ET DOMMAGE !!!!! Merci à tous ceux qui se sont investis pour la réussite de cette exceptionnelle soirée.

Place maintenant à la dure réalité du championnat qui est vraiment le véritable objectif du club cette saison.

 

(Texte Photo : JC Cerutti)

1 234 235 236 237 238 249