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Le Rodez Aveyron Football connaît une saison extraordinaire, dans la continuité de la précédente où il est monté en National 1. Le RAF a démarré sur les chapeaux de roues cette saison 2017/2018 et continue à jouer les premiers rôles dans un championnat très équilibré. Avant de se faire éliminer aux tirs au but lors du 8^ème tour à Fabrègues les Aveyronnais sont allés chercher une qualification du côté de … Tahiti ! Ce fut une belle expérience en Polynésie Française, que nous racontent deux joueurs qui étaient du déplacement, Rémy Boissier et Hendrick Foucras.

 

Quel est votre sentiment sur le tirage du 8^e tour de la Coupe de France qui vous a vu vous déplacer début décembre à Fabrègues ?

Rémy Boissier : « On a appris que l’on tombait contre Fabrègues (National 3), en plein aéroport de Los Angeles. Un sentiment de vouloir passer encore un tour nous a envahis. On sait que l’on est attendu de partout, en Coupe de France et en championnat. Garder la tête sur les épaules, face à cette équipe de Fabrègues et toutes les équipes que l’on affrontera cette saison, est le mot d’ordre ».

Hendrick Foucras : « Je pense que ça reste un bon tirage, surtout en voyant les équipes que nous pouvions rencontrer. Il faudra quand même rester concentré face à cette équipe, qui fait un bon début de saison en championnat. Notre objectif est de nous qualifier pour espérer rencontrer en 32^e de finale une grosse équipe de Ligue 1 chez nous, au stade Paul-Lignon ».

 

Votre analyse sur votre victoire au 7^e tour, 3 à 0 à Tahiti ?

Rémy Boissier : « Très content et soulagé de la victoire à Tahiti. On était attendu par tout le monde que ce soit en métropole, à Tahiti, par l’équipe adverse, l’AS Tefana, c’est tout de même le club de Pascal Vahiura. On ne s’est pas loupé, on a fait notre job. On a su faire la part des choses entre vivre des choses extraordinaires à l’autre bout de la planète, et puis jouer 90 minutes à fond pour passer ce tour. Je pense que tout le monde est content, l’équipe c’est sûr, mais aussi très heureux pour notre club et ses supporters, c’est important pour nous tous ».

Hendrick Foucras : « Ce match n’a pas été facile mais nous avons fait ce qu’il fallait pour nous qualifier. Tefana nous a tenu en échec jusqu’à la mi-temps, puis des espaces se sont créés en seconde et nous avons pu développer notre jeu pour finalement inscrire ces trois buts et accéder au prochain tour ».

 

Comment avez-vous vécu ce voyage extraordinaire à Tahiti, en pleine saison du National 1 ?

Rémy Boissier : « C’est un voyage indescriptible, que pas grand monde aura l’occasion de faire dans sa vie. Le football nous l’a offert et c’est bien. On a vécu ensemble, pendant près de 15 jours, c’est long pour certains, mais le groupe a su vivre un moment intense grâce à la connaissance de chacun par rapport à l’autre. Chacun y a mis du sien pour que ces journées soient inoubliables pour tout le monde. Cela montre que le groupe vit très bien cette saison. On peut remercier le RAF, le staff et surtout le coach, pour nous avoir permis de réaliser un voyage comme celui-là ».

Hendrick Foucras : « Ce voyage à Tahiti a été un grand plaisir pour moi. Après les entraînements matinaux, nous avons fait de nombreuses activités et découvert des paysages paradisiaques. L’eau là-bas est tellement claire. Nous avons pu plonger, nager avec les requins, les raies, voir des dauphins c’était magnifique. J’ai toujours aimé voyager et de pouvoir aller à l’autre bout du monde, sur cette île, ce fut une expérience unique. Nous avons été très bien accueillis par les Tahitiens. Ce sont des personnes très chaleureuses et conviviales ».

 

Que vous a apporté ce voyage personnellement ?

Rémy Boissier : « Ça nous a apporté des images plein la tête, faire surtout le plein de bonne humeur, de vitamines et d’être heureux de vivre ensemble. Après c’est sûr que la chaleur là-bas nous a fait du bien, mais surtout par l’accueil des Tahitiens, c’est dans ces moment-là qu’on se rend compte que nous ne sommes rien sur terre. Qu’à des milliers de Kilomètres de la métropole, des gens n’ont pas grand chose pour vivre, mais nous ont tout donné le temps de notre séjour. On en ressort tous grandis. C’est inexplicable ce qui se passe dans notre groupe, tout comme sur le terrain. De partir à l’autre bout du monde à casser notre routine, notre quotidien. On en avait besoin finalement. On l’a tous bien vécu, on en ressort plus fort et je crois encore plus solidaires ».

Hendrick Foucras : « C’est vrai que le climat est très humide et chaud. Ce séjour a permis au groupe d’être encore plus soudé, de vivre des moments inoubliables ensemble et de découvrir un nouveau mode de vie. Ce voyage ne peut être que bénéfique pour la suite de la saison ».

 

Que retenez-vous d’une telle expérience ?

Rémy Boissier : « Je retiens surtout de ce voyage la qualification, mais aussi que la coupe de France ne s’arrête pas à ce tour et qu’on doit continuer notre chemin face à Fabrègues. Je retiens aussi l’état d’esprit, la solidarité et l’image que l’on a véhiculée à Tahiti, irréprochable de la part de tous les joueurs. On a laissé une bonne image des gens de la métropole à Tahiti, on en est tous très fiers ».

Hendrick Foucras : « Je retiens que c’est une belle expérience à vivre. Ce sont des déplacements en Coupe de France que de nombreuses équipes rêveraient de réaliser. Je pense que ça a été une grande chance de participer à ce voyage, nous en avons bien profité ».

 

Article extrait du journal numérique de décembre 2017

Écrit par les membres de la CRIFP. 

 

L’AS Fabrègues disputera le week-end du 6 et 7 janvier 2018 les 32è de Finale de la Coupe de France contre FBBP 01. Retrouvez l’interview qui leur a été consacré : 

 

Pouvez-vous vous présenter, présenter votre club, sa date de création, son nombre d’équipes et de licenciés, sa situation géographique, etc ?
L’AS Fabrègues est affilié à la FFF depuis 1976, il compte 343 licenciés cette saison et se situe à 12 km à l’ouest de Montpellier.

 

Vous allez disputer les 32e de Finale de la Coupe de France le week-end du 6 et 7 Janvier 2018, était-ce prévu dans vos objectifs de début de saison ?
Evidemment non ! Ce n’était pas du tout prévu même si, quand on commence la compétition on a envie d’aller le plus loin possible… inconsciemment on l’a dans un coin de sa tête en tant que compétiteur !

 

Ressentez-vous depuis, un réel engouement autour de l’équipe, de la part des supporters et de votre commune ?
Oui ! On sent que les gens sont mobilisés pour cet événement qui ne va pas tarder à arriver. Les dirigeants savent qu’ils vont être sur le pied de guerre jusqu’à la rencontre, qu’ils ne vont pas beaucoup dormir pour que tout soit parfait… c’est un mélange d’excitation et de stress ! On reçoit des appels de toute part pour connaître le jour et l’heure du match ! La venue du maire dans les vestiaires à la fin de la rencontre montre que tout le monde est derrière les joueurs, et le club. Les éducateurs du club sont aussi venus nous féliciter à tour de rôle, et on sent une réelle fierté de parler de cet exploit.

 

Que vous a apporté un tel parcours ? de la notoriété, des équipements, de l’argent dans les caisses ?
De la joie et de la fierté pour le moment et on n’en demande pas plus. On reste le même club, celui qui évolue en N3 ! La Coupe de France c’est la cerise sur le gâteau, le plus important c’est d’être performant sur le championnat jusqu’à la fin.

 

Cette réussite a-t-elle changé quelque chose dans la vie du Club ? dans l’assiduité aux entraînements ou dans la naissance d’une pression supplémentaire, par exemple ?
Côté assiduité, on n’a eu aucun problème depuis le début de saison, les joueurs sont investis donc pas de changement de ce côté… Ce qui va compter c’est ce que ce genre de match va avoir comme influence sur le championnat. Il faut que tous les points positifs aient des répercussions positives sur nos rencontres du championnat.

Nous n’avons pas de pression particulière, et c’est peut être pour ça que les joueurs ont joué leur jeu, avec envie et détermination. Forcément, on arrive sur un 32e de finale dans un contexte particulier avec une L2 en face, donc avec des professionnels, avec peut être des caméras et un peu plus de journalistes… La pression risque d’arriver et il va falloir apprendre à composer avec !

 

Pensez-vous que vos joueurs vont créer à nouveau l’exploit et comment préparez-vous la venue de cette équipe ?
La préparation débutera deux semaines avant le match, là, on a deux matchs de championnat où on va aller chercher deux bons résultats, des victoires pour se rassurer. Aujourd’hui on sait que le pourcentage de battre cette équipe est infime, à nous de le faire grossir en nous préparant bien et en rendant cet exploit possible le jour du match.

 

A qui ou à quoi attribuez-vous cette réussite en Coupe, a-t-elle eu un effet sur le championnat et peut-elle vous aider à franchir un palier ?
Au staff, au travail des dirigeants et aux bénévoles du club, mais surtout au travail et à l’implication des joueurs qui sont réguliers depuis le début la saison. Jusqu’à maintenant, la Coupe a eu un effet plutôt négatif car nous avons fait deux défaites entre les 7e et 8e Tour… A nous de changer cela et de profiter de l’euphorie pour remporter des points importants sur les prochains matchs avant la trêve. Cela va forcément nous aider à franchir un palier. Cela nous permet de voir le niveau des divisions supérieures et, quand on décide en début de saison de jouer les trois premières places, rencontrer des équipes professionnelles ne peut que nous tirer vers le haut !

Je rajoute à vos questions… que je souhaite à tous les éducateurs amateurs de connaître ce moment d’euphorie et de joie dans ce sport qu’est le football, c’est magique !

 

Article extrait du journal numérique de décembre 2017

Écrit par les membres de la CRIFP. 

Retrouvez l’interview accordé à l’US Colomiers en vue des 32è de finale de la Coupe de France : 

 

Pouvez-vous vous présenter, ainsi que votre club, sa date de création, son nombre d’équipes et de licenciés, sa situation géographique etc… ?
Colomiers est la seconde ville de Haute-Garonne, située dans le Pays Toulousain, aux portes des usines Airbus. Le club a été fondé en 1925, ce qui lui confère un ancrage solide dans l’histoire footballistique de la Ligue d’Occitanie.
Plus de 32 équipes, 750 licenciés, un président columérin,  une centaine de bénévoles assidus pour piloter la logistique des épreuves. Bref, une aventure humaine où la force du vivre ensemble est un credo.

 

Vous allez disputer les 32èmes de la Coupe de France le week end du 6 et 7 janvier 2018. Etait-ce prévu dans vos objectifs de début de saison ?
Oui, les objectifs de début de saison étaient :

1. Promouvoir en équipe fanion le maximum de jeunes formés au club, 
2. Finir dans le top 5 au classement du championnat, 
3. Assurer le maintien le plus tôt possible dans la saison,
4. Faire un joli parcours en Coupe de France,
5. Renforcer le modèle économique du club afin de lui permettre d’avoir des ambitions.

 

Ressentez-vous depuis un réel engouement autour de l’équipe, de la part des supporters et dans votre commune ?
Oui, on le sent « poindre » cet engouement, au pays du ballon ovale et ce pari était un vrai défi ! Le public columérin est un vrai « public du Sud », à la fois joueur, entraîneur, sélectionneur, arbitre et commentateur. Notre public est au top dans chacun de ces domaines. Il prodigue de bons conseils aux joueurs; ses bons conseils sont trop rarement appliqués et encore moins les jours de défaite… c’est pour cela que Colomiers gagne !

 

Que vous a apporté un tel parcours, de la notoriété, des équipements, de l’argent dans les caisses ?
Aujourd’hui, ce parcours nous confère une visibilité accrue sur le périmètre footballistique toulousain : à la une de La Dépêche, rubrique Coupe de France, ne figurent plus que deux clubs, le TFC et l’US Colomiers. C’est un honneur et un grand plaisir.

 

Cette réussite a-t-elle changé quelque chose dans la vie du club, dans l’assiduité aux entraînements ou dans la naissance d’une pression supplémentaire, par exemple ?
Non, ce qui nous arrive n’est que l’effet de notre politique sportive. Nous y sommes préparés. Il n’y a aucune pression supplémentaire. Au contraire, cette « jolie série » motive davantage notre collectif qui a envie de créer l’exploit et de se frotter aux plus gros. Le plaisir qui en découle est très important, il permet aussi de gagner. Colomiers a tout à gagner et rien à perdre !

 

Pensez-vous que vos joueurs vont créer à nouveau l’exploit et comment préparez-vous la venue de cette équipe ?
L’objectif de Colomiers est évidemment de gagner ce match. Le Puy 43 est une formidable équipe que nous connaissons bien et pour laquelle nous avons beaucoup de respect. L’ambition n’est possible que si l’humilité est présente et le collectif préparé pour le RDV…

 

À qui ou à quoi attribuez-vous cette réussite en coupe, a-t-elle eu un effet sur le championnat et peut-elle vous aider à franchir un palier ?
Ce qui nous arrive aujourd’hui n’est pas une réussite, c’est l’effet d’une ligne sportive cohérente, conjuguée à tous les niveaux du club. La force de notre collectif réside dans sa capacité à « faire » le jeu sans ballon. C’est un peu un non-sens mais ce qu’on aime par-dessus tout, c’est de le récupérer. Et là, notre équipe est toujours présente ! On conçoit le jeu d’attaque à travers la récupération collective du ballon. Notre force, c’est l’anticipation et le collectif. Colomiers est toujours en mouvement, et récupère la balle en mouvement. Si recevoir le ballon est important, le transmettre l’est encore plus.

Notre devise pourrait être « agir ensemble effi­cacement ». Voilà, en quelques mots, les principes appliqués non seulement au schéma de jeu de l’équipe fanion, mais à toutes les équipes de jeunes de l’US Colomiers (80 % des joueurs de l’équipe fanion ont été formés au club). 
Franchir un palier ? Clairement, l’objectif de l’US Colomiers est de remporter le prochain match, en Coupe comme en Championnat. Le reste ne m’intéresse pas aujourd’hui, il sera seulement l’effet de notre politique sportive, de cette vision du jeu. Patrice Maurel, notre coach, le sait bien. Il est talentueux et donne la priorité au jeu. Il décline cela à la perfection, progresser est dans ses gènes !

 

Article extrait du journal numérique de décembre 2017

Écrit par les membres de la CRIFP.