Pierre Gaillouste : le nouveau CTR de la Ligue d’Occitanie

Ingénieur financier – et donc cadre – à la BNP-Paribas dans la grande région de Lyon, Pierre Gaillouste n’a pourtant pas hésité longtemps en mettant de côté la brillante carrière professionnelle qui lui était promise avant de postuler au poste de conseiller technique regional en arbitrage de la Ligue d’Occitanie, poste laissé vacant par Olivier Thual, revenu lui dans la région bordelaise.
 

Depuis le 1er juillet 2017, ce natif d’Agen, qui a grandi dans la Nièvre, est donc en poste à Castelmaurou. Le choix d’un authentique passionné, acteur passif du jeu car « l’arbitre n’est pas la star », séduit par « une école de la vie où l’on apprend à prendre des responsabilités, des décisions, à être rigoureux ».
 
Pierre Gaillouste, bonjour, pouvez-vous vous présenter ?
« J’ai 28 ans, je suis originaire de la Nièvre, mais je suis né à Agen et j’ai une grosse partie de ma famille ici. La région m’attire, donc, et je suis venu pour occuper ce poste de CTR en arbitrage, mais aussi pour mettre en place un projet de vie aussi bien professionnel que personnel. L’arbitrage est ma fonction de sportif, et il devenait impossible de l’assimiler dans le secteur privé »
 
Pourquoi et comment êtes-vous devenu arbitre ?
« Par un concours de circonstances. J’étais en moins de 17 ans, je suis allé à un tournoi de moins de 15 ans, avec mon meilleur ami, qui est gardien de but, pour intégrer éventuellement une équipe. Lui a pu, pas moi. Après être resté toute la matinée au bord des terrains, j’ai proposé mon aide l’après-midi, et on m’a fait arbitrer des matches, d’abord à la touche, puis au centre. Mon club m’a ensuite proposé de mener de front l’arbitrage et le jeu, et je l’ai fait par attrait pour ce que je ne connaissais pas ».
 
Vous n’avez que 28 ans, mais vous arbitrez déjà en Ligue 2, depuis janvier dernier. Pensez-vous arbitrer un jour en Ligue 1 ou à l’international ?
« Aujourd’hui, ce qui est important, c’est d’abord de confirmer la confiance que m’a accordé la Direction Technique Nationale de l’Arbitrage en m’intégrant au groupe Elite 2. Ensuite, d’emmagasiner de l’expérience. Ce sont mes qualités et mes performances qui me permettront de passer à l’étage supérieur. J’avance avec mes qualités et mes défauts, en essayant de les transformer, de les améliorer, pour qu’elles ne soient pas un frein à ma progression, à mon ascension ».
 
Quel poste occupiez-vous dans le jeu, et jouez-vous encore ?
« J’étais milieu de terrain, d’un niveau plutôt correct puisque je jouais en Honneur. Mais aujourd’hui, ce n’est plus compatible avec mon rôle d’arbitre ».
 
Vous avez été suivi, dans votre formation d’arbitre, par Clément Turpin, un de nos meilleurs sifflets français, aujourd’hui coordinateur de l’Equipe Technique Régionale en arbitrage de la Ligue de Bourgogne-Franche-Comté. Qu’avez-vous retenu de ses conseils ?
« J’étais un arbitre de la Bourgogne, et il m’a connu de mes débuts à aujourd’hui, nous avons vécu ensemble mes ascensions, régionales et fédérales, j’ai énormément travaillé avec lui, sur tous les aspects de l’arbitrage, mais aussi avec Thierry Waniart, aujourd’hui vice-président de la Ligue et ancien président de la Commission Régionale des arbitres. Clément Turpin n’amène pas une réponse mais il m’a mis sur la voie, car c’est en trouvant les réponses soi-même qu’on peut les appliquer. Et cette connaissance évolue au gré des niveaux successifs ».
 
Quels sont vos objectifs ici en Occitanie ?
« Je ne suis pas venu révolutionner l’arbitrage ! Je récupère un monument construit, car l’arbitrage en Midi-Pyrénées ou en Languedoc-Roussillon n’a pas attendu mon arrivée. Je veux apporter une compétence et des éléments supplémentaires, par rapport à ma vision de l’arbitrage, même si j’ai peu de recul, que ce soit dans le management, les conseils.

Nous avons ici en Occitanie 90 jeunes. Mon discours avec les plus jeunes d’entre eux est adapté à des situations que j’ai vécues il n’y a pas si longtemps. Je n’oublie pas que j’étais à leur place il y a cinq, six ans. Et j’amène un œil neuf car l’arbitrage n’est plus le même qu’il y a dix ans ou même cinq ans. Mes objectifs réels, précis, sont d’abord de fidéliser les arbitres en activité, puis de recruter grâce au travail des Districts, et aussi à la section sportive en place au lycée Déodat-de-Séverac à Toulouse, ensuite d’améliorer les performances de chacun. Mais le quatrième point, l’humain, est le plus important. L’arbitrage est une réelle école de la vie : on attend d’avoir des hommes sur le terrain, mais ils vont en même temps évoluer dans leur vie personnelle et professionnelle, en termes de maturité sur l’aspect scolaire, ou de psychologie pour ceux qui sont déjà actifs. 

En termes de responsabilités, et de management, on évolue, tous, et pour moi, c’est le point  numéro  1  :  pour  être  arbitre, l’homme est primordial. La petite différence, c’est que les anciens, je les informe, quand les jeunes, je les forme ».

 

Article extrait du journal numérique de novembre 2017.

Écrit par les membres de la CRIFP. 

Yvan David, le maître à jouer de l’Occitanie.

Qui dit fusion dit remaniements … La nouvelle Ligue d’Occitanie, née du mariage entre Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées, n’y échappe pas. Depuis le 1er septembre 2017, et le départ de Philippe Dumas à la FFF, les footballeurs occitans ont ainsi un nouveau Directeur Technique Régional.

Yvan David, pur Montpelliérain, ancien stagiaire pro du Montpellier Hérault Sporting Club dans les années 80, dirige désormais une Équipe Technique Régionale, forte de 30 cadres techniques à temps plein répartis dans les douze Districts qui couvrent les treize départements de la nouvelle région et qui interviennent auprès de plus de 160 000 licenciés.

« Ma mission est d’harmoniser les pratiques, les compétitions de jeunes et séniors, d’harmoniser le plan de performance fédérale (PPF) en identifiant les joueurs à potentiel des U13 aux U16, et de développer la formation des éducateurs sur tous les territoires, y compris ruraux », explique ce professeur agrégé d’EPS, Conseiller Technique Sportif à la Direction Technique de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion Sociale depuis 1990, et qui partage désormais son temps entre Montpellier et Toulouse.

En Haute-Garonne, il a ainsi découvert les remarquables structures du Centre Technique de Castelmaurou. « Il faut féliciter les dirigeants de Midi-Pyrénées qui ont mis en place ces installations, où évoluent également le Pôle Espoir de la FFF et l’Institut Régional de Formation. Je souhaite structurer aussi le site de Montpellier, à la Ligue, qui utilise par convention des terrains de la ville ».

 

Les tâches d’Yvan David ne manquent pas.

De la sélection d’Occitanie qui est engagée dans la nouvelle édition de la coupe UEFA des Régions (début de la compétition le 1er novembre contre la Corse à Fabrègues) à ses interventions sur les formations aux BEF et BMF dispensées à Castelmaurou dans le cadre de l’IRFF avec Alain Merchadier et Eddy Etaeta, le nouveau DTR doit encore coordonner l’activité des trois pôles, qu’il a délégué à Fabien Ozubko (pôle développement et animation des pratiques), tandis qu’il chapeaute celui de la formation des éducateurs et que Gaëlle Blouin-Dumas (secteur Midi-Pyrénées) et Marie Kubiak (secteur Languedoc-Roussillon), les deux cadres techniques du football féminin en Occitanie, interviennent dans les trois domaines.

On mesure, à la lecture de l’organigramme (14CTDAP, ex-CDFA, 2 CTRF pour les féminines, 8 cadres dans les territoires, 2 Pôles Espoirs, 1 IRFF) et des actions engagées la diversité d’une activité technique riche et même, quelquefois, débordante.

 

Article extrait du journal numérique de novembre 2017.

Écrit par les membres de la CRIFP. 

Raphaël Girardot (Canet FC) : « C’est historique pour le club »

Raphaël Girardot, entraîneur de l’équipe de Canet en Roussillon, a répondu à nos questions suite à la qualification de son équipe pour les 32ème de finale de la Coupe de France (réception d’Imphy Decize (niveau DH département 58) le week-end du 6 janvier 2018).  

 

Qu’est ce que vous ressentez d’être parvenu jusqu’aux 32èmes de finale de la Coupe de France ?

« Nous sortons d’un exploit puisque nous avons battu l’AC Ajaccio donc cela nous a ravi, nous avons fait un très gros match. C’est historique pour le club de Canet donc nous sommes très contents. »

Comment allez-vous préparer vos joueurs pour la prochaine rencontre ?

« Nous allons nous préparer comme d’habitude. Déjà, je ne perds pas de vue qu’il y a deux journées de Championnat avant ce match, ensuite il y aura la trêve et puis la Coupe de France.  Pour l’instant, je suis plus rivé sur le Championnat que sur la Coupe de France. La Coupe de France c’est beau, le championnat comme je le dis souvent aux joueurs c’est notre pain quotidien. En plus, nous avons la chance d’avoir fait un bon début puisque nous sommes deuxièmes, à un point de Toulouse FC. Nous voulons tout faire pour bien finir l’année au niveau du championnat et ensuite la Coupe de France. Évidemment, que moi en interne, je vais la préparer en prenant des infos sur Imphy Decize. Je suis plus focalisé aujourd’hui sur le championnat. »

Dans quel état d’esprit sont vos joueurs suite à la victoire des 8èmes de Finales ?

« Il y a bien sur beaucoup de joies et de fêtes parce que ce n’est pas tous les jours que nous arrivons à ce stade de cette compétition. Lundi, nous ne pouvions pas mettre les points sur les i pour le championnat puisque c’était le tirage que nous avons vécu tous ensemble avec les dirigeants et les joueurs. Je vais remettre les choses en place dès ce soir à l’entraînement pour insister sur le championnat. »

Marina Bouquet (Mondial Futsal) : « une expérience extraordinaire »

Marina Bouquet, ancienne pensionnaire du Pôle Espoir de Blagnac, a disputé du 19 au 24 novembre la Coupe du Monde Futsal en Andorre avec le maillot tricolore. Elle a répondu à nos questions : 

 

1. Que retiens-tu de cette compétition ?

Je ne retiendrai que le meilleur de cette expérience extraordinaire. Malgré un résultat un peu décevant (10ème/12), un groupe très jeune et un manque d’expérience et de travail ensemble, nous sommes arrivés à faire de belles choses. On a su se battre jusqu’au bout avec nos valeurs et nos armes. Notre cri de guerre :  » allez la france, ensemble », nous représentait bien. Grâce à l’esprit d’équipe, la solidarité et la combativité nous n’avons rien lâché. Je vais me souvenir de cette aventure toute ma vie, j’ai pu chanter la marseillaise, porter fièrement les couleurs de la France, jouer contre de grandes équipes, échanger avec elles, rencontrer de belles personnes…

2. Racontes-nous le parcours lors de ce championnat du monde ?

Le premier match était contre la Catalogne, « pays » organisateur, juste après la cérémonie d’ouverture (imaginez donc l’ambiance, avec tout le public de la Catalogne, on ne s’entendait même pas parler). On perd 3-2 à 10s de la fin, donc très frustrant…

Pour le deuxième match nous avons affronté l’Argentine, (qui fini 2ème de la compétition). La première mi-temps fut serrée, on pensait vraiment créer l’exploit (3-1) et accrocher cette équipe. Malheureusement, nous avons fait des erreurs en deuxième mi-temps qui se sont payées cash face à un pressing très haut de l’Argentine. Lourde défaite 8-1.

Éliminées de notre poule, on joue donc les matchs de classement. Le premier contre Taïwan, enfin une victoire !!! Au terme d’un match serré jusqu’à la fin, (6-5)… satisfaction personnelle, je marque deux jolies reprises de volées, une du gauche en lucarne et une du droit sur corner dans le petit filet.

Nous voila déjà en train de jouer le dernier match, contre l’Australie. On se bat pour la 9ème-10ème place. Match serré encore une fois. Passe décisive pour ma coéquipière Marine Magnier (avec qui je joue en club à Vauvert). Malheureusement on perd aux prolongations 4-2… on a loupé beaucoup d’occasions et notre adversaire a su être plus réaliste devant les buts…

Malgré cette 10ème place je pense que nous n’avons pas été ridicule lors de ce mondial. Nous avons pu voir un réel engouement durant cette compétition, beaucoup de personnes ont suivi l’aventure en venant voir certains matchs ou en les suivants à la télé et sur internet, nous ont soutenu grâce à de nombreux messages, commentaires sur les réseaux sociaux. J’espère vraiment que cette discipline va se développer en France.

3. Que représente pour toi cette sélection en équipe nationale ?

C’est une grande fierté de représenter notre nation et une expérience inoubliable et enrichissante, que ce soit sportivement mais aussi humainement. Je me sens très chanceuse d’avoir vécu cela, je remercie d’ailleurs le staff tricolore de nous avoir mis dans les meilleures conditions possibles (je pense aux kinés notamment qui étaient à notre disposition après chaque match et entraînement, à ceux qui travaillent dans l’ombre pour que l’on ne manque de rien et que tout soit bien organisé, secrétaires, DTN…). J’ai appris beaucoup de choses au niveau tactique sur le terrain grâce à nos deux coachs également, qui ont su nous donner beaucoup d’outils et de conseils en très peu de temps.

4. Quels sont tes prochains objectifs ?

L’objectif est d’avoir la chance à nouveau de pouvoir porter le maillot de l’équipe de France pour les échéances à venir. J’aimerais apporter aussi tout ce que j’ai appris durant cette coupe du monde à mon club de Vauvert dans le Gard. Et aussi arriver à mettre en place des tactiques petit à petit, et ainsi finir à la première place de notre championnat qui se poursuit dès lundi prochain.

Retour à l’entraînement quotidien également en course à pied, pour préparer les courses à venir et faire honneur au maillot de l’AC2A ( Alès Cévennes Athlétisme).

Féminines : Challenge U18

CHALLENGE U18 FEM à 11
Date limite d’inscription sur FOOTCLUBS le 11.12.2017

Le Challenge U18 FEM à 11 est ouvert aux clubs disputant un championnat au sein des Districts ou de la Ligue de Football d’Occitanie (secteur M.P.)

Important : obligation de jouer à 11.

L’inscription est facultative.

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