Sarah GALERA : « mon objectif serait de participer à la Coupe du Monde en France. »

Sarah GALERA, défenseur axial au Toulouse Football Club, revient sur son stage à Ploufragan pour la préparation à la Coupe du Monde U20 Féminine qui aura lieu en été 2018 en France. Elle nous évoque également ses prochains objectifs pour cette saison. 

 

1. Présentez-vous, votre parcours sportif, professionnel. Quel est votre poste et quel club fréquentez-vous ?

« Je m’appelle Sarah GALERA, j’ai 20 ans. Je joue au foot depuis que j’ai 5 ans. J’ai pris ma première licence en Bretagne où j’y ai joué durant une année. J’ai continué jusqu’à mes 15 ans dans les Landes au sein du club de foot de Labenneet avec les garçons. J’ai ensuite intégré le Pôle Espoir de Blagnac. Durant ma première année de lycée, j’ai joué pour le club de Muret (les U19 et la D1). Je suis ensuite partie au TFC où j’y suis encore actuellement (D2). Mon poste est défenseur axial.

J’ai participé à l’euro U17 avec l’équipe de France où nous avons perdu en demi-finale. Et, en août dernier à l’euro U19, où nous terminons finaliste face à l’Espagne. »

 

2. Comment s’est déroulé le stage à Ploufragan pour la préparation à la Coupe du Monde ?

« Le stage à Ploufagran s’est très bien passé avec notamment les deux victoires en amicaux de l’équipe. Pour ma part, je n’ai pu participer qu’à un des deux matchs étant donné que j’avais une douleur derrière la cuisse. Le staff a donc préféré alléger mes séances et mon temps de jeu. J’ai donc passé pas mal de temps avec le staff médical … »

 

 

3. Quand a lieu votre prochaine rassemblement avec l’équipe de France U20 ?

« Notre prochain rassemblement a lieu début mars et toujours en Bretagne. Il devrait y avoir un match amical contre une sélection étrangère, mais c’est encore à définir. »

 

4.Quels sont vos objectifs pour cette saison ?

« Mes objectifs cette saison avec le TFC serait de pouvoir malgré le classement continuer à accrocher les équipes du haut de tableau. Et mon objectif personnel serait de pouvoir participer à la Coupe du Monde en France. »

 

Crédit photos : Xtratimesports.net – UEFA.com 

 

Alexis PRIVÉ : « L’arbitrage forge le caractère »

Alexis PRIVÉ, jeune arbitre et actuellement candidat JAF (Jeune Arbitre Fédéral), nous présente son parcours ainsi que sa vision de l’arbitrage. 

 

1. Pouvez-vous vous présenter ? Depuis quand êtes-vous arbitre ?

« Je m’appelle Alexis Privé, j’ai 18 ans. Actuellement, je suis en BTS communication par alternance chez l’entreprise I-run. J’ai obtenu l’année dernière un bac Littéraire.
Au niveau sportif, j’ai fait pendant 3 ans de l’athlétisme en centre de formation à Albi ou je pratiquais le demi-fond (800 mètres). Aujourd’hui à côté de l’arbitrage que j’ai commencé il y a 5 ans, je fais du krav maga. »

 

2. Pourquoi et comment êtes vous devenu arbitre ?

« Honnêtement, il me semble que c’était sur un coup de tête. Je venais d’arrêter le foot pour l’athlétisme mais je voulais quand même garder un contact avec ce sport donc je me suis dis «pourquoi pas». Je me suis renseigné auprès de mon ancien club qui manquait d’arbitre à ce moment là et j’ai passé la première formation. »

 

3. Qu’est-ce-que vous aimez dans l’arbitrage ?

« Dans un premier temps, ce qui est vraiment bien dans l’arbitrage, c’est d’avoir la direction d’un match de football, toutes les décisions que l’on prend auront un impact, tout ce que l’on décidera sera pris en compte par les acteurs du match. Bien-sûr, il ne faut pas abuser de ses pouvoirs, mais c’est quand même un point très important dans le plaisir de cette discipline.
Ensuite la relation avec les joueurs me plaît beaucoup, il faut savoir communiquer avec les acteurs et pas simplement les sanctionner, il y a un travail de management qui est vraiment plaisant.
Même si ça paraît peut-être étrange, quand il y a beaucoup de supporters ma motivation s’intensifie. Pour finir sur ce point, je dirai que l’arbitrage forge le caractère et nous apprend sur la vie. »

 

4. Quelles sont vos perspectives d’avenir ?

« Pour l’avenir je n’y pense pas concrètement, je garde les pieds sur terre et je veux gravir échelon par échelon. Une carrière dans l’arbitrage est très complexe, c’est beaucoup d’investissement pour peut-être ne pas atteindre ses objectifs. Au jour d’aujourd’hui, je prends match par match pour progresser.
Pour l’avenir, je souhaite comme tous les arbitres aller le plus loin possible, je donnerai mon maximum pour gravir les échelons et on verra bien où cela me mènera. »

 

5. Quels sont vos meilleurs et pires souvenirs en tant qu’arbitre ?

« Je n’ai pas vraiment de meilleur ou de pire souvenir, pour l’instant j’ai la chance qu’il ne me soit jamais rien arrivé de grave et pour moi les cris des supporters sont bénéfiques. Il faut prendre sur soi en permanence et cela aide beaucoup dans la vie de tous les jours.
Pour le côté plus positif, ce qui me plaît le plus dans l’arbitrage, c’est lorsque j’ai été un peu en froid avec un joueur pendant le match et qu’à la fin on se fait une accolade, c’est ce que j’estime être le sport! »

 

6. Quels sont les objectifs du JAF ?

« Pour mes objectifs JAF, ils sont similaires à mes projets d’avenir dans l’arbitrage. J’essaie à chaque match de faire de mon mieux, de progresser dans mes points faibles et de consolider mes points forts. »

Résultats tirage Coupe Occitanie Seniors MP

Retrouvez dès à présent les résultats du tirage au sort des huitièmes et quarts de finale de la Coupe Occitanie Seniors secteur Midi-Pyrénées :

Tirage des Huitièmes de finale

  • MATCH 1 : SALIES MANE US – ALBI US
  • MATCH 2 : SAINT AFFRIQUE ST. – BALMA SC 2
  • MATCH 3 : AUCH FOOTBALL – LUC PRIMAUBE FC
  • MATCH 4 : TARBES PF 2 – L’UNION AS ou LAFRANÇAISE
  • MATCH 5 : CASTRES FOOT US – O. GIROU FC
  • MATCH 6 : COLOMIERS US 2 ou RIGNAC – PIBRAC US
  • MATCH 7 : GOLFECH ST PAUL – PORTET/CAR./REC
  • MATCH 8 : L’ISLE JOURDAIN ou LAVERNOSE L. – RODEZ AF 2

Tirage des quarts de Finale

  • VAINQUEUR MATCH 7 – VAINQUEUR MATCH 2
  • VAINQUEUR MATCH 4 – VAINQUEUR MATCH 1
  • VAINQUEUR MATCH 5 – VAINQUEUR MATCH 3
  • VAINQUEUR MATCH 8 – VAINQUEUR MATCH 6

 

Les rencontres auront lieu le weekend du 24 février 2018.

Coupe de France : L’Occitanie orpheline mais …

Voilà, on n’en parle plus. Ou plutôt, si, on va en parler, longtemps et longtemps. La Ligue d’Occitanie (LFO) n’a plus de club amateur engagé dans l’aventure Coupe de France. Mais ses deux derniers représentants,le Canet-en-Roussillon FC (N3) et l’US Colomiers (N2), sont tombés, mardi 23 janvier, avec les honneurs dûs à la qualité de leur football, en 16e de finale d’une compétition qu’ils n’avaient jusqu’alors pas fréquentée !

 

Même si les miracles peuvent exister, on se doute que des « petits » clubs comme ceux-ci n’auraient sans doute pas gagné une Coupe de France promise depuis quelques années aux budgets à volonté… Mais la façon dont les Catalans et les Toulousains ont été éliminés, après avoir fait trembler deux clubs pros, Caen (L1) en Roussillon et Sochaux (L2) à l’ombre d’Airbus, mérite le respect. 

Car ces deux équipes, et avec elles l’AS Fabrègues, éliminée en 32e de finale par Bourg-en-Bresse (L2) 2-1 après prolongation, n’avaient jamais atteint ce tour du début de janvier où les fantasmes apparaissent en même temps que les grosses écuries de la Ligue 1.

Nos trois derniers représentants ont allègrement franchi le cap, en se payant des plus gros qu’eux comme l’AC Ajaccio (L2) et Rodez (N1) ou en faisant trembler Bourg-en-Bresse (L2), So- chaux (L2) et Caen (L1). Chapeau bas, messieurs.

Du jamais fait jusqu’alors, mais du très bien fait, qui doit aiguiser les appétits de ces trois clubs qui ont pris le parti de travailler sur le long terme.

 
La formation columérine

On pense notamment à Colomiers, leader de son groupe en National 2, animateur de ce parcours méritant en Coupe de France, et invaincu jusqu’à mardi soir depuis 15 rencontres toutes compétitions confondues depuis la fin septembre.

Ce sont autant de résultats qui récompensent enfin et mettent enfin en lumière le travail de formation entrepris depuis de très longues années à l’USC, dans l’ombre des pros du TFC et des rugbymen. Avec sa moyenne d’âge de moins de 22 ans et une très grosse majorité de joueurs formés au club, l’USC a un bel avenir en perspective, d’autant que l’effet Coupe de France n’aura pas de conséquences néfastes en banlieue toulousaine. L’argent gagné y sera en effet exclusivement réinvesti dans les structures du club, comme l’explique Patrick Delacroix, le président, quand il dit que « nous avons une place à conquérir, non pas pour supplanter le rugby, mais pour installer durablement le club en profitant d’une visibilité bien plus grande ».

 
L’ambition canetoise

La concurrence du rugby, le Canet-en-Roussillon FC l’endure depuis longtemps. Et pourtant. Le district des Pyrénées-Orientales compte 10500 licenciés, contre 7000 au rugby. Perpignan a longtemps évolué en Ligue 2, au moins quatorze saisons jusqu’en 96-97, y compris quand il a fusionné avec… Canet et visé la montée dans l’élite.

Le résultat, tout le monde le connaît. Le ballon rond s’est fait tout petit, et le CRFC a rebâti en profondeur, remontant en National 3 cette saison et désireux de goûter le plus rapidement possible au National 2, ce que sa troisième place actuelle l’autorise à envisager.

À moyen terme, le football catalan lorgne sur le National 1, histoire de redorer le blason d’un département entier, certes tourné vers son voisin géant de Catalogne, le FC Barcelone, mais qui s’est montré très présent auprès de l’équipe de Canet, puisque 8000 demandes de billets ont été faites mais que le stade Saint-Michel n’a pu en accueillir que 3500 !

 

Texte de Patrick Boudreault 

Article extrait du journal numérique de janvier 2018

Bruguières se donne un peu d’air

Dans une poule unique de D1 à treize clubs, ce qui implique… trois descentes en fin de saison, le derby toulousain entre le Bruguières SC et l’UJS 31, disputé samedi 13 janvier dans la salle rouge du gymnase René-Albus de Bruguières devant le plein des 200 spectateurs, avait une importance réelle puisque les deux formations sont malheureusement mal classées dans cette poule. 

Vainqueur 6-2 d’un match très intense et longtemps serré, jusqu’à l’exclusion du deuxième meilleur buteur du championnat de France Youness Ahssen (UJS 31, 35e minute), le BSC réalise la bonne opération en ce début d’année : en remontant à la 9e place du classement, il compte cinq points d’avance sur le premier relégable, en l’occurence son adversaire malheureux de cette 15e journée, l’UJS 31.

Or, début février, le calendrier nous propose deux matches aussi importants que ce derby toulousain, puisque l’UJS 31 va accueillir Bastia Agglo, qui le précède de quatre points, tandis que le BSC se rendra à Echirolles, dans la banlieue de Grenoble, chez la lanterne rouge, et que Montpellier Méditerranée, pénalisé en début de saison de douze points (!) ce qui lui vaut d’être avant-dernier, accueille une grosse équipe de Toulon Elite, qui dispute le titre au Kremblin-Bicêtre !

On est déjà en plein dans le money-time de ce championnat, très difficile puisque ramené à une poule unique depuis la saison 2013-2014. Et l’expérience des Bruguiérois, dont le club a été créé en 2003 par Nicolas Martinez et toujours présent en D1 depuis la création du championnat en 2009, a toute son importance.

Battus au match aller dans le temps additionnel (5-4), les joueurs de Jean-Christophe Martinez, ont construit un large succès dans les dernières minutes de la deuxième période, quand l’UJS 31 s’est retrouvé en infériorité numérique, au moment où sa grosse pression sur le but du spectaculaire Brésilien «Caïque» Felix de Oliveira pouvait laisser penser que le score de la mi-temps (2-1) serait bientôt de parité. Mais l’exclusion de Ahssen, le serial buteur toulousain, a fait basculer le score, de 3-1 sur un penalty de Santos Neto à 6-2 en moins de quatre minutes !

Il est évidemment trop tôt pour parier sur le maintien des uns ou des autres, car si les trois représentants de la Ligue d’Occitanie sont mal classés, la route est encore longue. Mais on aimerait que cette discipline spectaculaire perdure tant à Toulouse qu’à Montpellier et dans les autres villes du Midi.

 

LA FEUILLE DE MATCH

BRUGUIÈRES SC / UJS TOULOUSE 6-2 (MT: 2-1)

Arbitres : MM. Cédric Pélissier et Frédéric Hostains, assistés de M. Hachim Abdallah

Buts : Prasitharath (10e), Pene (15e), Santos Neto (35e s.p.), Romao (37e), Mahouane (39e), Felix de Oliveira (39e) pour Bruguières – Ahssen (19e), Hallak (38e) pour l’UJS Toulouse.

Avertissements : Mahouane (14e), Felix de Oliveira (15e), Romao (19e) à Bruguières.

Expulsion : Ahssen (35e) à Toulouse.

 

BRUGUIÈRES : Felix de Oliveira – De los Santos, Santos, Romao (cap.), Mahouane, Bafau, Prasitharath, Pene, Oliveira, Teves Rocha.

Entraîneurs: Jean-Christophe Martinez, Christian Mintegui

 

UJS TOULOUSE : Gonzalez – Del Rio Puerto, Abdelhamid (cap.), Ahssen, Goual, Sanogo, Lobato Dos Santos, Visa Rexach, Da Silva,

Hallak, Guilbon.

Entraîneurs : Rafael Romero Sanchez, Badr Bassem

 

Crédit photos : Bruguières Sc Futsal

Article extrait du journal numérique de janvier 2018

Écrit par les membres de la CRIFP. 

Maurice Martin, un ami, un grand

La réalité de la vie nous réunit ce jour, pour un dernier hommage à l’ami Maurice MARTIN, pour lui témoigner notre amitié et notre reconnaissance, pour le remercier de son engagement de Bénévole au Service du Football.

 

Cet engagement, il l’a connu très jeune pour, m’a-t-il toujours dit, aider son grand-père alors président de son club de cœur, l’U.S. MUDAISON.

Par la suite, il l’a poursuivi au sein du District, à la Commission des Jeunes, avant de franchir le pas, en 1974, en prenant la Direction Administrative du District de l’Hérault qui, à l’époque, s’appelait le District du Languedoc Roussillon.

Lors de la création de la Ligue, en 1980, le Docteur Fourcade, conscient de sa valeur, lui confia la Direction Générale de la nouvelle Ligue du Languedoc Roussillon,

Jour après jour et pendant 32 saisons, il se consacra à sa mission, avec le sérieux et la compétence qui le caractérisaient, avant de redevenir en 2012, le dirigeant bénévole de ses débuts, en acceptant la présidence de la Ligue du Languedoc Roussillon. Et puis le vent de l’histoire souffla à nouveau avec la création des grandes régions, donc des nouvelles Ligues.

Il hésita longtemps, car l’immensité de cette nouvelle instance ne correspondait pas à sa vision du football mais, sur l’insistance de ses amis, il accepta la Présidence de la Ligue d’Occitanie, en ce début d’année 2017. Aujourd’hui nous pleurons un ami et un grand serviteur du football.

Jusqu’aux derniers instants de sa vie, il s’acquitta de ses obligations avec la même conviction. Travailleur infatigable, il a toujours assumé sa mission par une présence à la Ligue de tous les jours, sans prendre de week-ends ou de congés. Homme de valeur, de bon sens, discret, dévoué, d’une grande efficacité, tout cela en se montrant toujours affable, courtois, diplomate, sans jamais dévier de sa ligne de conduite.

Il était aimable et aimé, car il savait être là quand il fallait pour conseiller, aider un dirigeant, un joueur, un club. Il a tant participé à la vie du football régional que nous l’imaginions toujours là, présent quelque part, attentif à tout ce qui faisait la vie de la Ligue, de sa Ligue. 

Admirable exemple que nous laisse Maurice MARTIN, Maurice pour la plupart d’entre nous. Les hommes d’une telle valeur ne disparaissent jamais tout à fait. 

Je voudrais que ces quelques mots soient, pour sa famille et les siens, une consolation, et les assurer de notre soutien dans cette cruelle épreuve. Nous continuerons, en toutes circonstances j’en suis certain, d’évoquer sa mémoire comme on le fait pour les personnes qu’on aime.

 

Adieu Maurice. 

 

Hommage de Monsieur Roger Gaubert 

Article extrait du journal numérique de janvier 2018

 

 

 

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