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COUPE GAMBARDELLA – 3^e tour les 6 et 7 novembre

Le club de la banlieue sud-ouest de Toulouse a encore deux tours à franchir avant de retrouver le niveau fédéral, déjà atteint en 2015.

La LFO a posé quelques questions au président Jonathan Dhalluin et au coach des U18 Marvin Campelo.

Président, bonjour, pouvez-vous présenter votre club et sa situation géographique ?

Jonathan Dhalluin : « Nous sommes situés dans le secteur sud-ouest de Toulouse, nous avons 550 licenciés au club pour un total de 30 équipes ». 

Votre équipe de coupe Gambardella est composée de quelle catégorie de jeunes (U17, U18, U16) ? Avez-vous eu des difficultés à la former avec ces catégories d’âge imposées par la FFF ?

« L’équipe est composée de U18, nés en 2004. Sur certains matchs, le coach a fait jouer un U17 (2005).

Nous avons un vivier assez important dans notre rayon pour pouvoir composer toutes nos catégories. Ce qui ne fut pas le cas ces dernières années avec les clubs voisins qui se structurent ». 

Vous allez rencontrer le club d’Onet-le-Chateau qui évolue en Départemental comme vous, comment vivez-vous ce déplacement ?

« L’équipe vient d’éliminer une R1 aux tirs au but. Nous ne connaissons pas le niveau de l’Aveyron, on préparera le match comme si c’était une équipe ligue ». 

Est-ce la première fois que vous accéder à un tel niveau de compétition ?

« Non, la dernière en date nous avait amené jusqu’au 1^er tour fédéral contre Libourne en 2015 ». 

Vous vous êtes qualifié au tour précédent aux tirs au but, comment vos joueurs ont-ils vécu ce scénario ? 

Marvin : « On était mené 0-2 a la mi-temps, je suis rentré au vestiaire avec les joueurs sans parler de football mais surtout en leur expliquant un match que j’avais vécu. Un match où l’on perdait 2-0 et où l’on fait match nul avec une victoire aux penalties. Nous avons vécu exactement le même scénario. Et pour les joueurs, cela a été intense puisqu’on égalise à la 96^e minute ! » 

A qui ou à quoi attribuez-vous cette réussite en coupe, a-t-elle eu un effet sur le championnat et peut-elle vous aider à franchir un palier ? 

Marvin : « J’ai un groupe qui, pour moi, n’a rien à faire au niveau district. C’est un groupe de qualité, et cette victoire montre toute la force de caractère que cette équipe peut avoir !  

Je pense qu’elle nous permettra de viser plus haut dans notre exigence, que ce soit pendant les matchs de championnat ou même aux entraînements. Je suis quelqu’un qui est assez dur avec ce groupe mais je vois que cela a un effet positif sur le développement des joueurs et du collectif ».

Tout est possible dans une coupe, pensez –vous que vos joueurs vont créer l’exploit d’aller au tour fédéral ? Quelle équipe aimeriez-vous rencontrer ?

Le coach : « La réponse est dans la question. TOUT EST POSSIBLE ». 

Maintenant il faut que ce groupe garde les pieds sur terre. On a battu Tournefeuille certes mais je pense qu’on a tout de même bien rivalisé avec eux dans le jeu. On a les capacités pour faire encore quelques tours je pense ».  

Le tour fédéral est un objectif mais il faut gagner pour y arriver et, donc, aller chercher cette victoire à Onet. » 

Pour ce qui est des équipes à affronter, si l’on passe ces tours, je n’ai aucune préférence ». 

Qu’avez-vous envie de dire à vos joueurs avant le match ? Et aux supporters ?

Le président : « Je suis allé féliciter les joueurs lors de leur séance d’entraînement le mardi qui a suivi. La plupart connaissent le club depuis le foot à 8. Avec la déception du match perdu pour la montée en U16R il y a 3 ans contre L’Union.

C’est un groupe qui a perdu certains joueurs suite à ça, mais la plupart sont restés fidèles à nos couleurs, et même, certains continuent de venir voir leurs amis même s’ils ont changé de tunique.

Concernant nos supporters, le club fera le nécessaire pour pouvoir contribuer à cette belle aventure ».

Propos recueillis : M. Delbreil – P. Boudreault

Coupe de France féminine - 4e tour en Occitanie

Plus qu’une marche avant le premier tour fédéral : l’objectif des Carcassonnaises réunies dans le FFBC est d’éliminer le Toulouse Métropole FC ce dimanche au stade Pierre-Cahuzac afin de pouvoir vivre une fête du foot féminin dans la préfecture audoise.
Le président Sébastien Vivo a répondu en ce sens aux questions que lui a posé la LFO.
 

Président, bonjour, pouvez-vous nous présenter votre club, sa situation géographique et vous-même ?

Sébastien Vivo : « Le FFBC est un club 100% féminin que nous avons créé en 2015 à Carcassonne. L’objectif est vraiment de permettre aux joueuses audoises d’avoir une structure qui leur est entièrement dédiée et qui leur permette de jouer à un bon niveau dans toutes les catégories.

La formation est pour nous la base du projet, l’équipe seniors est aujourd’hui constituée à 90% de filles formées au club ! »

Est-ce la première fois que vous accéder un tel niveau de compétition ?

« C’est la troisième fois que nous atteignons ce niveau de la compétition. Lors de la dernière en date, Montpellier nous avait éliminé avant d’avoir la chance de recevoir St-Étienne. De quoi donner envie au groupe de passer ce tour et espérer une fête du foot féminin à Carcassonne. »

Vous vous êtes qualifié au tour précédent par les tirs au but, comment vos joueuses ont-elles vécu ce scénario ?

« Très sereinement, le match était bien maîtrisé et, sur la seconde période notamment, il n’aura manqué que les buts.

Pour moi le plus important était là, le discours était très clair pour les tirs au but, amusez-vous, prenez du plaisir et 0 stress, on marque ou on rate, ça nous changera rien.

Notre gardienne ayant arrêté les deux premiers, c’était le scénario idéal pour nous. »

A qui ou à quoi attribuez-vous cette réussite en coupe, a-t-elle eu un effet sur le championnat et peut-elle vous aider à franchir un palier ?

« La coupe, c’est le petit plus pour se faire plaisir sans pression, ça permet même de travailler certaines choses en vue du championnat, qui reste la compétition la plus importante. »

 Ressentez-vous un réel engouement autour de l’équipe de la part des supporters et de votre commune ?

« Il y avait du monde au stade pour le tour précédent et si on avait eu la chance de jouer ce match à domicile, je pense que nos supporters seraient venus pousser l’équipe.

Toutes les petites du club sont venues accompagnées de leurs parents et des éducateurs, c’était une bonne ambiance, un autre tour à domicile et on aura peut-être la chance de voir les élus nous soutenir. »

Allez-vous confirmer le dicton «tout est possible dans une coupe » en éliminant le club de Toulouse Métropole dans ce dernier tour régional, pensez–vous que vos filles vont créer l’exploit ? Si tel est le cas, quel est le club que vous aimeriez rencontrer au tour prochain ?   

« Tout est possible dans une coupe ou tout est possible en championnat, ça ne change rien, c’est la beauté du foot, 90 minutes et que le meilleur gagne. Les filles sont prêtes, elles n’ont aucune pression, elles vont se faire plaisir et c’est l’essentiel.

En cas de tour fédéral, une bonne D2 à domicile, ce serait parfait, c’est pour ce genre d’événements qu’on joue la coupe de France.

Qu’avez-vous envie de dire à vos joueuses avant le match ? Aux supporters ?

« Mes joueuses savent déjà tout, le foot est un jeu, qu’elles s’amusent, prennent du plaisir et qu’elles n’aient rien à regretter ensuite.
Pour les supporters, juste leur dire qu’on va tout faire pour leur proposer une belle affiche à Carcassonne et les remercier de leur soutien. »

Propos recueillis par M. Delbreil / P. Boudreault

COUPE DE FRANCE – 6^e tour les 30 et 31 octobre

Le petit club de la banlieue de Nîmes est l’un des trois derniers représentants de la Départementale 2 au 6^e tour de la coupe de France dans l’hexagone ! Même si la marche semble très haute ce week-end, le petit Poucet gardois se prend à rêver.

Président, bonjour, pouvez-vous nous présenter votre club, sa situation géographique et vous-même ?

Orlando Pulido : « Le FC Langlade est issu d’une fusion avortée avec le FC Bernis. A l’époque le club se nommait l’Olympique Sporting Club Langladois, créé en 1975, mais nous sommes seuls depuis 2014 environ.

Nous avons environ 210 licenciés et nous sommes situés en banlieue de Nîmes dans la Vaunage. En ce qui me concerne, je suis au club depuis 1990, en tant que joueur jusqu’en 2003 quand je prends la présidence à ce moment-là, à la suite d’une grave blessure. Cela fait plus de 18 ans que je préside le club ».

Quelles sont vos motivations pour disputer la Coupe de France ?

« La motivation est simple : plus on passe de tours, plus on parle de nous, donc il ne faut pas aller la chercher bien loin. Ce sont des victoires qui soudent un groupe même si celui-ci vit vraiment bien, les joueurs sont à l’écoute du staff, c’est un vrai bonheur de voir ce groupe-là avec le mélange d’anciens et de jeunes joueurs ».

Est-ce la première fois que vous accédez à un tel niveau de compétition ?

« Non, je l’ai vécu avec le FC Bernis quand nous avions perdu 1 à 0 contre Perpignan-Canet. Une vraie déception à l’époque, car nous avions fait un gros match alors que nous évoluions à l’époque en DHR. 

Aujourd’hui, c’est vraiment différent, on est en Départementale 2, et c’est une très belle perf ».

Comment vivez-vous ce statut de petit Poucet ?

« Je le vis extrêmement bien, nous n’avons vraiment rien à perdre sur la prochaine rencontre. Quoi qu’il arrive, on sortira la tête haute. On a quand même éliminé deux R3 et une R1 qui n’avait pas perdu un match depuis le début de saison et sans encaisser un but, et en éliminant au tour précédent une N2 ! Alors maintenant, c’est que du bonheur et je suis fier de mes troupes ».

Ressentez-vous un réel engouement de la part de vos supporters et de votre commune ?

« Oui, effectivement ça parle beaucoup sur les réseaux sociaux et la presse locale également. Si je ne me trompe pas, il ne reste que trois Départementale 2 sur toute la France donc, effectivement, il y a un engouement autour d’eux et la commune est à fond derrière nous, elle le démontre déjà par leur présence, c’est cool ».

Cette réussite a-t-elle changé quelque chose dans la vie du club, dans l’assiduité aux entraînements ou dans la naissance d’une pression supplémentaire, par exemple ?

Oui il y a un engouement entre les jeunes pousses et les seniors, ils viennent nous encourager ils participent à la fête dans le vestiaire, c’est vraiment de bons moments à vivre surtout vu le contexte que l’on a vécu depuis plusieurs mois, cela fait vraiment du bien.

Sinon, les joueurs sont assidus depuis le début de la saison, rien n’a changé, le groupe vit vraiment bien la pression, parce que ce n’est pas à nous de l’avoir. On perd, c’est normal vu l’écart entre les deux formations et, si on gagne, c’est un exploit, un miracle même, donc aucune pression ».

Allez-vous confirmer le dicton «tout est possible dans une coupe » en éliminant le club d’Argelès qui évolue en N3, pensez –vous que vos hommes vont créer à nouveau l’exploit  et comment préparez –vous la venue de cette équipe ?

« Oui, tout est possible, on l’a prouvé lors des tours précédents. Mais là, j’avoue que la marche est très haute pour nous.

Sait-on jamais, s’il y a exploit, c’est qu’on aura mis tous les ingrédients pour réussir. On verra cela samedi à la fin de la rencontre.

On prépare le match comme on le fait depuis le début de saison, match après match, on ne change pas nos habitudes, et on les recevra comme tous les autres clubs, chaleureusement, avec le sourire. Car c’est avant tout une fête pour nous et une formalité pour eux, vu l’écart de niveau ».

Propos recueillis : M. Delbreil – P. Boudreault