Ce mercredi 28 septembre, nos pensionnaires du Pôle Espoir Masculin et Féminin ont eu une intervention de la part de l’association « Colosse aux pieds d’argile » afin de les sensibiliser au harcèlement, au bizutage et aux violences sexuelles dans le milieu sportif.
Créée par Sébastien Boueilh, ancien rugbyman dans le Sud-Ouest, l’association « Colosse aux pieds d’argile » est née de son histoire personnelle. Celle d’un enfant abusé sexuellement, entre 12 et 16 ans par un proche de sa famille, qui a réussi du silence 18 ans après pour porter plainte contre son agresseur. Reconnue d’utilité publique, l’association Colosse aux pieds d’argile a pour missions la sensibilisation et la formation aux risques de violences sexuelles, de bizutage et de harcèlement en milieu sportif ainsi que l’accompagnement des victimes.
Retrouvez l’interview complète ci-jointe :
Violaine Chabardes – Intervenante Collosse aux pieds d’argile
« Bonjour, je suis Violaine de l’association Colosse aux pieds d’argile. Je suis la représentante de l’antenne Occitanie et je suis venue aujourd’hui faire une intervention auprès des jeunes filles et jeunes garçons footballeurs. »
Bertrand Delas – Directeur Pôles Espoirs
« Ce premier atelier éducatif animé par l’Association « Colosse aux pieds d’argile » s’inscrit dans le cadre du dispositif « OPEN FOOTBALL CLUB », porté la Fondaction du Football en partenariat avec la FFF et déployé dans tous les Pôles Espoirs et Centres de Formation des clubs Professionnels.
Ce dispositif pédagogique au service des jeunes a pour vocation à développer la dimension citoyenne du triple projet (Sportif, Scolaire, Citoyen).
Cette première action qui portait sur tout ce qui a trait au harcèlement, aux violences sexuelles et au bizutage était importante à mes yeux dans la mesure où nos 2 pôles masculin, et féminin sont réunis pour la 1ère fois sur le même site et que l’encadrement pédagogique a été renouvelé en partie.
Elle avait pour but, tout d’abord, de sensibiliser les jeunes au bien vivre ensemble et les interpeller sur certaines pratiques parfois banalisées qui n’ont pas lieu d’être dans un lieu de vie collectif. Par ailleurs, cet atelier a permis de débattre sur des sujets tabous, et les éveiller à ce qui apparaît comme des conduites déviantes au regard de la loi.
Développer des connaissances sur le sujet et les faire réfléchir, c’est aussi leur donner la possibilité de mieux se protéger vis-à-vis des adultes qui auraient des comportements répréhensibles.
Cette action sera complétée au mois de Novembre par un atelier qui abordera tout ce qui concerne l’utilisation des réseaux sociaux, le cyberharcèlement et la cyberviolence, dans un monde où nos jeunes sont de plus en plus confrontés à ces problématiques. »
Jeanne Chauffaille – Pensionnaire du Pôle Espoir féminin
« On a trouvé l’intervention importante. C’est bien d’être sensibiliser par rapport à ce genre de choses parce que ça peut arriver à certaines, peut-être que certaines l’ont déjà vécu. C’est toujours bien de faire de la prévention pour savoir quoi faire si ça arrive et être préparées un maximum pour en parler avec des gens de confiances. »
Imrane Robert – Pensionnaire du Pôle Espoir masculin
« L’intervention a été très importante parce que ça peut nous arriver, ça peut arriver à n’importe qui, ça peut être quelqu’un qui nous entoure, quelqu’un en qui on pensait avoir confiance. Il faut surtout en parler, c’est le plus important. »
