Problème informatique

Depuis Jeudi dernier (7 février) nous subissons un problème informatique qui empêche les mises à jour sur le site internet des modifications réalisées dans notre logiciel.

De ce fait les modifications d’Heures, de Terrains  ou les rencontres reportées pour causes d’intempéries ou autres ne sont pas visibles sur le site internet de la Ligue mais seulement dans Footclubs et sur le site internet de la FFF.

Des actions sont en cours pour résoudre ce dysfonctionnement national dans les meilleurs délais.

Déodat de Séverac, Champion de France UNSS

Félicitations au Lycée AS Déodat de Severac de Toulouse pour leur titre de Champion de France Excellence UNSS 2019 (réservé aux sections sportives) après leur victoire 1 but à 0 face à Epinal, le vendredi 8 février 2019.

Les joueurs de Stéphane Audard se qualifient pour le Mondial 
ISF WSC Football à Belgrade (Serbie) du 6 au 14 avril 2019.

 

Bravo à tous les joueurs de la section :

  • AJAS ROMEO
  • AVELAN BENJAMIN
  • BAPTISTE YLIAN
  • BEKADDOUR CHEICK
  • BENBRAHIM RAYAN
  • BRUN JEAN
  • DINQUER TANGUY
  • DUSSAUD LEO
  • ESTRABOL IRVIN
  • JARGUEL THOMAS
  • LAMBERT MATHIAS
  • MARCANT LUCAS
  • MENCHI CORENTIN
  • NJOH LILIAN
  • OLAWAIJE KELVIN
  • QUESADA DIEGO
  • RANDRIANASOLO AROVANA
  • RATIO THEO
  • REYNAUD THEO
  • TOURET ALEXIS

 
 
et à l’encadrement :
  • AUDARD STEPHANE
  • GALLANT KEVIN
  • MOREAU JEREMY 
  • NADAL DAMIEN
  • VERDIE PABLO

 

 

 

CLUBS 2e ETOILE : Plus de mille clubs d’Occitanie concernés !

Article paru dans le numéro de Janvier du 
LFO MAG, Le magazine mensuel de la Ligue de Football d’Occitanie

Championne du monde l’été dernier pour la deuxième fois de son histoire, l’équipe de France a offert un bonus inattendu au football amateur, puisque 10 millions d’euros supplémentaires ont été dégagés par le Comité exécutif de la FFF dès septembre dernier.

Cette manne bienvenue se concrétise par la mise en place de l’opération «Clubs 2e étoile » qui va concerner directement 13 400 clubs français, cette saison et la saison prochaine.

Mardi 29 janvier, Vincent Nolorgues, vice-président de la Ligue du Football Amateur (LFA), Philippe Guyot de Caila, secrétaire général du Bureau Exécutif de la LFA (BELFA), et Sylvain Grimault, directeur adjoint de la LFA, sont venus dans les locaux de la Ligue d’Occitanie, à Castelmaurou, expliquer devant près de 80 représentants de clubs en quoi allait consister cette opération. 

LFO Mag avait rencontré auparavant Vincent Nolorgues (au centre de la photo) qui a présenté cette opération qui concerne un peu plus de 1000 clubs (sur 1400) en Occitanie !

– Président, qu’est-ce que l’opération «Clubs 2e étoile» ?

VN : «Il y avait eu, déjà, et bien avant le début du Mondial, la décision d’augmenter de plus de 10 % le budget alloué au football amateur, décision basée sur la présence de l’équipe de France en quarts de finale… et la volonté de la FFF de laisser une trace de cette Coupe du monde.

Le fait de gagner la Coupe du monde a entraîné une médiatisation plus importante et un bénéfice supplémentaire de 3M €.

La Ligue du Football Professionnel (LFP), qui avait droit à la moitié de cette somme, a choisi de la renvoyer totalement sur les clubs de D1 féminine, où quatre ou cinq clubs sont totalement  amateurs.

Grâce au partenariat avec Nike, cette opération «Clubs 2e étoile» s’est rapidement mise en place et son montant est de 10 M €.

Il y a un axe formation qui concerne 10000 clubs amateurs, engagés dans le football des jeunes, et qui vont recevoir des bons formation de 25 € pour leurs dirigeants, éducateurs et arbitres.

Et il y a un axe dotation, qui concerne plus de 13400 clubs, auxquels la FFF va
offrir des bons dotation d’une valeur de 500, 600 et 700 € pour du matériel sportif (ballons, mini-buts, kits d’entraînement) et du textile (maillots, shorts, chaussettes, survêtements). Cet axe dotation concerne quatre types de clubs :

  • Ceux qui ont moins de 100 licenciés, un peu plus de 5000 en France, qui auront un bon de 500 €,
  • Ceux qui ne font que du futsal et qui ont au moins dix licenciés, un peu plus de 400 en France, qui vont recevoir un bon de 500 €
  • Ceux qui ont une école de foot garçons avec au moins dix licenciés des U6 aux U13 et qui auront des bons de 600 €
  • Et, enfin, en cette année de Coupe du monde féminine en France, ceux qui ont une école de foot féminines, avec au moins dix licenciés des U6 aux U13 et qui auront un bon de 700 €».

– Quel en est l’impact ?

VN : En Occitanie, cette opération concerne un peu plus de 1000 clubs, sur les 1400 que
compte la LFO. Un courrier signé des deux présidents de la FFF, Noël Le Graët, et de la LFA, Marc Debarbat, a été envoyé lundi 28 janvier aux clubs. Nous avons eu dix réactions immédiates !

Notre but est d’aider la formation, et les enfants, via les correspondants régionaux Nike
chez qui il faudra venir pour les textiles, tandis que le matériel sera livré directement aux clubs.

C’est dans la continuité de l’opération ballons de Nike, et je rappelle que la LFA avait déjà mis 2M €, il y a deux, trois ans, sur des kits tennis-ballon et des mini-buts.

Vous savez, la LFA, dont le budget cette saison de 86 M € a pratiquement doublé en dix ans, en passant de 44 à 86 M €, fait beaucoup pour les Ligues et les Districts, mais ça ne se voit pas vraiment. Or, si les cotisations du foot amateur à la FFF ne représentent que 5 % de son budget, l’argent qui redescend de la FFF vers les clubs, c’est 35 % de son budget. Là, cette opération « Clubs 2e étoile », par exemple, c’est du concret ! Et ses 10 M € se rajoutent aux 86 M déjà alloués».


Entretien Patrick Boudreault
Photos Benjamin Le Doussal

Retrouvez tous les numéros du LFO MAG à cette adresse: https://fr.calameo.com/accounts/4085515

Une appli pour tous les joueurs

La Fédération lance Joueurs FFF, première application officielle dédiée aux joueurs et aux joueuses licenciés de la Fédération Française de Football. 

L’application Joueurs FFF permet de retrouver les convocations de match, les statistiques individuelles et collectives, le calendrier et les résultats de son équipe et le classement de son championnat. Une fois sa licence ajoutée, les convocations sont directement envoyées par l’entraîneur, depuis son application My Coach by FFF.

Joueurs FFF donne accès à des informations d’avant-match (suivi des statistiques de l’adversaire, lieu et rendez-vous, liste des joueur(se)s convoqué(e)s…) et d’après-match, automatiques (résultat, liste des joueur(se)s de la feuille de match, changements) et déclaratives (buteur(se)s, types de frappe, passes décisives, joueur(se) du match et note du match).

Elle comporte également des statistiques individuelles et collectives sur la base des informations d’après-match, automatiques et déclaratives (temps de jeu, nombre de matches joués, nombre de buts marqués, évolution au classement).

Enfin, elle donne accès au planning des entraînements (avec possibilité d’obtenir un programme détaillé par le coach), à la liste des joueur(se)s de l’équipe et à leurs statistiques individuelles, au classement, au calendrier et à tous les résultats de ses compétitions.

Pour accéder à l’application Joueurs FFF, il suffit d’être détenteur d’une licence joueur(se) valide pour la saison en cours (à partir de U13). L’application est disponible sur iOS et sur Android.

 

La vente de billets individuels débutera le 7 mars à 15h00

Alors que l’intérêt grandit à l’approche de la huitième édition de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA™ qui aura lieu du 7 juin au 7 juillet, la FIFA et le Comité d’Organisation Local ont annoncé aujourd’hui que la vente de billets individuels au grand public débutera le jeudi 7 mars à 15h00 (CET) sur www.fifa.com/fifawwc/tickets.

 

Les billets de catégorie 4 pour tous les matches de groupes – à l’exception du match d’ouverture – seront disponibles à partir de 9 euros.

 

Pour le match d’ouverture, qui verra la France défier la République de Corée au Parc des Princes le vendredi 7 juin, les prix débuteront à 13 euros pour des billets de catégorie 4.

 

La Coupe du Monde Féminine 2019 se jouera dans neuf villes hôtes en France : Grenoble, Le Havre, Lyon, Montpellier, Nice, Paris, Reims, Rennes et Valenciennes.

Lyon accueillera les demi-finales (2-3 juillet) et la finale (7 juillet) – les prix des billets pour la finale oscillant entre 23 euros (catégorie 4) et 84 euros (catégorie 1).

 

Moins de quatre mois après le début de la vente des packs de billets, qui a été suivie par la phase de pré-vente exclusive réservée aux détenteurs d’une carte Visa, près de 330 000 billets ont déjà trouvé preneurs. Visa, le partenaire officiel de la FIFA pour les services de paiement, est la méthode de paiement privilégiée pour la vente de billets de la Coupe du Monde Féminine 2019.

 

Si les acheteurs sont en majorité français (57% des billets), les supporters des États-Unis (25%) et du Royaume-Uni (3%) se sont déjà emparé de nombreux tickets.

Les trois stades ayant vendu le plus de places sont Lyon (90 000), Paris (76 000) et Valenciennes (34 500).

 

Au total, 1,3 millions de billets sont disponibles pour l’événement phare du football féminin mondial et il est vivement recommandé aux supporters qui souhaitent participer à la fête d’acheter leurs places dès que possible.

 

La Coupe du Monde Féminine de la FIFA™ aura lieu du 7 juin au 7 juillet, et réunira 24 équipes qui disputeront 52 matches.

 

Pour de plus amples informations sur la billetterie, rendez-vous sur : www.fifa.com/fifawwc/tickets.

Cliquez ici pour consulter le calendrier des matches et toutes les autres informations sur la compétition.

Les futures arbitres d’Occitanie en formation

Article paru dans le magazine du mois de Janvier du 
LFO MAG, Le magazine mensuel de la Ligue de Football d’Occitanie

En cette année de Coupe du monde de football féminin en France, la Ligue de Football d’Occitanie a mis en place deux formations d’arbitres, en internat, exclusivement ouvertes aux filles qui veulent embrasser la carrière, sachant que la FFF met à la disposition des candidates des bons de formation qui couvrent intégralement le montant de la formation.

C’est dans ce cadre que le Centre Régional Technique de Castelmaurou a accueilli, du 11 janvier en soirée au 13 janvier, douze candidates âgées de 15 à 34 ans, venant de l’Ariège, la Haute-Garonne, le Lot et le Tarn.

Le module de formation est celui de la FFF, et ce sont Olivier Ledoux (CDTA 31) et Charlène Laur (arbitre fédérale) qui l’ont présenté et expliqué, partageant les journées en réunion en salle et mise en situation sur le terrain.

Le module de formation a ceci de particulier qu’il comporte de nombreuses vidéos de faits de jeu avec des fautes qui font l’objet de questions des formateurs aux candidates, enclenchant souvent des interrogations qui viennent enrichir les échanges et susciter des débats.

Sur le terrain par contre, c’est la gestuelle et le placement qui sont mis en avant.

A l’issue de ce stage, les candidates ont rejoint leurs districts d’origine pour débuter dans leur  fonction, en espérant que certaines d’entre elles confirment et accèdent au plus haut niveau.

Notons que la LFO a organisé la même formation dans le secteur Languedoc-Roussillon, à l’Espace Gard Découverte de Méjannes-le Clap, du 26 février au 1er mars, sous la direction de Nicolas Rainville, arbitre fédéral et CDTA du Gard.

Charlène Laur : «Une expérience positive et enrichissante»

Charlène, bonjour, vous avez été l’animatrice de la première formation initiale dédiée à l’arbitrage féminin, où vous étiez accompagnée d’Olivier Ledoux, Conseiller Départemental en Arbitrage du District de la Haute-Garonne, du 4 au 6 janvier 2019, sur les installations du CRT à Castelmaurou.

Ce stage était ouvert exclusivement aux filles, 12 candidates ont répondu présentes pour suivre cette formation, et nous voudrions savoir comment vous avez ressenti cette formation de l’autre côté de la barrière.

– Depuis combien de temps êtes-vous arbitre et pourquoi l’êtes-vous devenue ?

Je suis arbitre depuis environ 4 ans. La démarche pour devenir arbitre n’a pas été spontanée. J’ai accepté de faire la formation initiale après une demande faite auprès des joueuses par ma présidente de club dans lequel je jouais (FCCF) ; choix que je ne regrette pas, puisqu’il m’a permis de découvrir des qualités dans cette fonction d’arbitre, et l’arbitrage est devenu aujourd’hui une passion.

– Vous êtes arbitre Fédérale Féminine 2, c’est-àdire niveau national, officiez-vous tous les weekends et n’arbitrez-vous que des matches féminins ?

J’officie effectivement tous les week-ends. J’alterne généralement avec un match de national chez les féminines (D2), et un match chez les hommes au niveau régional en tant que centrale en R2 ou en tant qu’arbitre assistante en R1.

– Aujourd’hui, vous voilà formatrice. Est-ce occasionnel ? Comment vivez-vous cette nouvelle fonction ?
Ça reste pour l’instant occasionnel en effet, puisque j’ai occupé pour la première fois cette
fonction de formatrice lors de ce stage initial 100% féminin. C’est une fonction que j’ai beaucoup aimé occuper, et dans laquelle je me suis sentie très à l’aise. Ça a été l’occasion de rencontrer des jeunes filles motivées et curieuses, de faire partager mon expérience et ma passion, de transmettre des connaissances, et de continuer à apprendre sur moi-même et sur l’arbitrage. Je serai ravie d’encadrer un nouveau stage, qu’il soit féminin, masculin, ou mixte, si l’occasion se présente.

– Avez-vous été surprise du nombre de candidates ?

Oui, je ne m’attendais pas à tant de filles. Le football est un monde où les hommes sont bienplus nombreux que les femmes, et notamment dans l’arbitrage, bien que cela évolue positivement. J’ai donc été agréablement surprise que 12 filles aient eu cet attrait pour l’arbitrage, et j’ai été fière de la réalisation d’une formation 100% féminine.

– Pensez-vous qu’il peut y avoir un engouement pour les futures formations dédiées à l’arbitrage féminin ?

Je pense que cette première formation dédiée à l’arbitrage féminin peut en effet
donner envie à d’autres filles, joueuses et non joueuses, de se lancer dans l’arbitrage. Cela peut être permis d’une part par le partage des 12 stagiaires de cette expérience auprès de leurs amies et connaissances, d’autre part par la diffusion de cet événement sur différents sites et journaux. Je pense que la communication sera très importante pour présenter l’arbitrage féminin et créer un engouement pour les futurs formations dédiées à l’arbitrage féminin.

– Quelle pédagogie avez-vous utilisé pour expliquer les règles de jeu (diapo, terrain…)

Nous avons privilégié une pédagogie active, participative afin de favoriser la motivation et
l’apprentissage des filles. Pour cela, nous avons utilisé différents supports tels que des diapos avec beaucoup de contenus en image, ainsi que des vidéos pour observer et analyser certaines situations pouvant se présenter dans un match et découvrir les lois du jeu.

Aussi, nous avons proposé des « ateliers » par groupe où les filles devaient réfléchir ensemble à certaines lois et certaines décisions, réflexion que nous mettions en commun. C’était très interactif. Enfin, à côté des moments théoriques en salle, nous sommes allés sur le terrain où nous leur avons proposé des ateliers pratiques.

Ces derniers leur ont permis de s’initier au placement, au déplacement, et à la gestuelle d’un arbitre central, et de découvrir certaines actions qu’il doit appliquer durant un match (coup de sifflet, variation du coup de sifflet en fonction de la faute, intervention sur coup franc, placement d’un mur etc.). Mais aussi, de voir comment pouvait et devait s’échauffer un arbitre avant un match.

Enfin, ces moments pratiques leur ont donné l’occasion de découvrir et d’expérimenter la gestuelle de l’arbitre assistant, ainsi que de comprendre davantage la règle du hors-jeu. Ce fut une formation dense, où les filles ont pu découvrir et apprendre beaucoup de choses.

 Ce stage vous a-t-il permis de découvrir l’arbitrage sous un autre angle ?

Oui. Disons que j’ai eu l’occasion de découvrir l’arbitrage sous plusieurs angles ces 4 dernières années lors des matchs et lors des différents stages et tournois que j’ai pu effectuer. En effet, j’ai compris que l’arbitrage, ce n’était pas seulement 90 minutes sur le terrain, mais qu’il s’agissait aussi de rencontres, de moments de partage, de rire, et d’apprentissage, ainsi que de liens et d’amitiés créées.

Ce stage m’a permis de découvrir l’arbitrage sous un nouvel angle, puisque cette fonction de formatrice que j’ai eu la chance et le plaisir d’occuper m’a fait comprendre que c’était aussi transmettre ses expériences et ses connaissances, former, et donner envie aux autres d’entrer dans le monde de l’arbitrage. Ça a été une expérience positive et très enrichissante.

– Est-il plus facile d’arbitrer en féminines qu’en masculins ?

Il est difficile de répondre à cette question, tout dépend de ce qui est mis derrière le terme « facile ». Dans les deux cas, la fonction d’arbitre est une fonction complexe. Je préférerai dire que c’est différent. D’une part parce que j’officie à des niveaux différents chez les femmes (national) et chez les hommes (régional).

D’autre part parce-que le rapport humain est différent lorsque je suis face à des femmes, du fait que j’en suis une, et lorsque je suis face à des hommes. Toutefois, il est vrai que, généralement, le jeu est plus rapide et se déroule avec plus d’impact en termes d’intensité physique chez les hommes que chez les femmes, et les situations de contestation et de «tension» entre joueurs sont plus fréquentes chez les hommes que chez les femmes.

Texte et propos recueilli par Patrick Boudreault 

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Match Pôle Espoir Féminin de Blagnac – FC Montauban

 

Retour en images sur le match amical entre le Pôle Espoir de Blagnac et le Montauban Football Club Tarn et Garonne (D2) ce Jeudi 07 Février à Castelmaurou

Score final: 4-1 (L.Borde, M.Braunwart, S.Demarle et C. herbaut pour Montauban contre un but de Chaïma Badr Bassem pour le Pôle Espoir)

 

 

 

 


 

Le Pôle Espoir Féminin de Blagnac jouera un match amical ce Jeudi 07 Février au siège technique et administratif de la Ligue de Football d’Occitanie, à Castelmaurou, contre l’équipe du Montauban FCTG qui évolue en D2 Féminine !

 

  • 🕤📅 Match prévu à 19h30 à Castelmaurou

Adresse mail secrétariat LFO

Nous vous demandons de bien vouloir envoyer vos mails au secrétariat de la Ligue de Football d’Occitanie à l’adresse suivante : secretariat@occitanie.fff.fr

Les boîtes @languedoc-roussillon.fff.fr et @ligue-midi-pyrenees-foot.fff.fr ne sont plus en service.

Pour les arrêtés municipaux vous pouvez également les transmettre à l’adresse :
competitions@occitanie.fff.fr

Merci de votre compréhension.

Saint-Orens : les copains d’abord

Article paru dans la rubrique « LE CLUB DU MOIS » du mois de Janvier du 
LFO MAG, Le magazine mensuel de la Ligue de Football d’Occitanie

Saint-Orens : les copains d’abord

Ce ne sont pas les joueurs du FC Sète (National 2) qui vous diront le contraire: le millésime 2018-2019 du Saint-Orens Football Club (R2) ne s’apprivoise pas facilement, et, en cette mi-novembre, la qualification des Dauphins pour le 8e tour de la coupe de France tient alors du miracle, un but contre son camp dans les arrêts de jeu des prolongations, lors que le score était de 1-1 !

C’est le football. Passée la déception, les banlieusards toulousains ont retenu le positif. Sur le moment, un complexe Gustave-Plantade archi-plein, une belle ambiance, et l’invitation des Héraultais à venir les voir au tour suivant, quand ils éliminèrent Rodez (N1, 2-0). Mais surtout, surtout, la confirmation que l’équipe première avait de quoi bien figurer sur tous les terrains, cette saison.

LFO Mag est allé à la rencontre du président Jean-Guy Boaro, en poste depuis 1996 (!), et du créateur de l’école de football, André Leroy, au club depuis… 52 ans.

Président, votre club a disputé en novembre dernier et pour la première
fois de son histoire un 7e tour de la coupe de France, le premier tour
fédéral…

«Oui, effectivement. Nous étions arrivés au 6e tour en 2016-2017, battus par Balma, la même année où nous sommes allés jusqu’en quarts de finale de la coupe du Midi. Et la saison précédente, nous étions arrivés en demi-finale de cette même coupe du Midi.

Même si nous faisons tourner l’effectif en coupe du Midi, jouer un match de coupe est toujours mieux que de chercher des amicaux».

Etes-vous devenus une équipe de Coupe ?

«Jusqu’à il y a peu, non, pas vraiment, on se faisait toujours sortir au 1er, au 2e ou au 3e tour. Mais c’est vrai que depuis trois ou quatre ans, c’est mieux. Il y a longtemps que j’attendais ça, parce que c’est le bon moyen de sortir du train-train, les joueurs sont motivés, les spectateurs viennent voir».

– Quels sont vos objectifs cette saison ?

«Concernant les seniors, le maintien de l’équipe première en R2 et la montée de l’équipe réserve qui joue aujourd’hui en D3. Mais avant tout, nous voulons une super école de foot. Nos U17 sont montés cette saison en R2, l’apprentissage est difficile, et nos U19 sont premiers de leur poule de D2.

Il y a une très bonne entente entre les entraîneurs des équipes seniors et nous avons fait le ménage dans l’effectif, en écartant des joueurs qui n’étaient pas dans l’esprit du club. Nous n’avons gardé que onze ou douze joueurs de  l’équipe première, très peu recruté, et nous avons un super duo d’entraîneurs, Guillaume Balagué, qui vient des féminines du TFC, et Anthony Laffont, qui était auparavant sur l’équipe réserve. 

Depuis le début de la saison, nous n’avons concédé qu’une seule défaite en championnat, à Foix, trois occasions, trois buts, et une autre en coupe de France ».

– Si l’équipe première parvient à monter en R1, ce sera encore historique, non ?

«Oui, ce sera la première fois. André Leroy vous dira que nous avons terminé deux fois deuxièmes en PH, à une époque où la DHR n’existait pas, mais nous ne sommes jamais montés en DH.

Nous avons connu la DHR pour la première fois en 2007 et, depuis 2017, nous ne sommes plus redescendus. A ce niveau-là, on parle beaucoup d’argent, déjà, mais nous, nous n’en donnons pas.

A une époque, il était difficile de fidéliser les joueurs, surtout les jeunes, nous nous sommes d’ailleurs faits dépouiller par les gros clubs toulousains de deux générations de U13 à deux ans d’écart.

Aujourd’hui, on limite et on voit que ceux qui sont partis ont presque tous arrêté le foot,
parce qu’ils ne jouent pas, ailleurs.

Ici, ce qui fait fonctionner le club, c’est l’esprit de famille, les troisièmes mi-temps. On mange tous ensemble le soir après les matches, les joueurs sont ici pour se faire plaisir alors qu’ils paient, tous, leur licence. Si recrutement il y a, c’est d’abord la mentalité qui est examinée. On sélectionne, parce qu’on a vu et qu’on ne veut plus donner».

– Si vous n’avez pas d’argent, comment faites vous pour faire vivre ensemble plus de 500 licenciés ? 

«Pas de secret, le partenariat et la mairie. Celle-ci nous donne environ 20 % de notre budget qui est très petit, et le reste, on va le chercher».

– Vous êtes à la tête du club depuis quand ?

«Depuis 1996. Le club a connu deux grandes crises, en 1987 et en 1996. Cette année-là, on s’est retrouvés avec trois joueurs pour l’équipe première, et presque plus de dirigeants. On s’est retrouvés avec Paul Correia président tous les deux, pendant une saison, J’ai été joueur, entraîneur et président en même temps ! Et je suis toujours président, 22 ans après».

–  Où avez-vous joué en dehors de Saint-Orens ?

«Chez les jeunes, à Mondonville. Mais surtout à l’ASPTT Colomiers. J’étais gardien de but, à 17 ans, j’ai joué en équipe première avec un double surclassement. A 30 ans, on m’a fait comprendre que je n’avais plus le niveau, j’ai alors joué défenseur central et j’ai même été sélectionné dans l’équipe du district.

Mais comme je travaillais dans ma boucherie à Saint-Orens, je suis venu ici, à 34 ou 35 ans, comme entraîneur-joueur, on était en 1re série, on est montés en PH en trois ans, rien qu’avec des jeunes».

– Quelle est votre plus grande fierté, votre meilleur souvenir ?

«De voir le Saint Orens FC comme ça, à ce niveau-là, structuré, solide, là où il en est arrivé aujourd’hui. On a par exemple obtenu en 2017, le label Jeunes d’Excellence. C’est un club qui est passé de la dérive à la reconnaissance.

La locomotive, c’est l’équipe première. Mais, comme dit André Leroy, s’il n’y a pas de wagons, il n’y a pas de  voyageurs ! A Saint O, nous sommes tous des copains, pas toujours d’accord, mais d’abord des copains. Et ça… »  Recueilli par Patrick Boudreault

Un peu d’histoire

Le football est né à Saint-Orens de Gamevile en 1964, quand de jeunes adultes de la commune jouent des matches par ci, par là, avant de s’engager en championnat FSGT. L’équipe sera championne trois années consécutives, en 1967, 1968 et 1969, en jouant sur un pré de la rue Taparot, prêté par Marceau Dupin qui deviendra président et dont il ne reste que les chênes où les joueurs et spectateurs mettaient leurs voitures à l’ombre.

Le club s’affile alors à la FFF, au sein du district de Toulouse. La municipalité et son maire emblématique, Gustave Plantade, acquièrent le domaine où se situe le superbe complexe actuel. C’est le fameux « terrain en pente », qui a(vait) la même déclivité que l’actuelle rue des Sports !

En un septennat, de 1969 à 1976, l’équipe dirigée par François Escaig franchit tous les niveaux, jusqu’à la Promotion de Ligue, signant en 1975-76 un doublé départemental coupe-championnat. 

Après avoir atteint la Promotion d’Honneur, la Jeunesse Sportive de Saint-Orens, aux couleurs rouge et noir, affronte les montées et les descentes, mais se stabilise au niveau régional depuis 1992, sans aucune interruption.

La première équipe de jeunes, des cadets, date de 1971, et l’école de football est créée la saison suivante, par André Leroy et Jean Péral.

C’est en 2000 que le club prend son nom actuel, Saint-Orens FC, après la dissolution du club omnisports.

En 2007, le SOFC monte pour la première fois en DHR, l’actuel Régional 2, le plus haut niveau jamais atteint par le club. Au gré des descentes et remontées, il reviendra à ce niveau en 2013 et 2017.

Aujourd’hui, le Saint Orens Football Club est un des plus gros clubs du secteur Midi- Pyrénées, il compte 524 licenciés répartis en 24 équipes, des U7 aux vétérans, 41 dirigeants et 7 dirigeantes, et vient de relancer une section féminine qui avait disparu au début des années 90, mais qui a aujourd’hui deux équipes, en U11 et U13, et compte bien avoir des seniors dès la saison prochaine.

 Texte écrit par Patrick Boudreault

 

Retrouvez tous les numéros du LFO MAG à cette adresse: https://fr.calameo.com/accounts/4085515

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