Publié le 17/01/2020

LFO Mag est allé prendre un peu de soleil (par les temps qui courent…) du côté de l’Hérault, où le club de Grande Motte Pyramide Beach Soccer (GMPBS), non content de rafler presque tous les titres en France, s’essaie également sur la scène européenne. Rencontre avec le manager général du club, Anthony Barbotti, capitaine de l’équipe de France, qui nous fait découvrir une pratique plutôt estivale, même si la Coupe du Monde de la FIFA vient de se terminer au Paraguay avec la victoire du Portugal.

– Depuis combien de temps votre club existe-t-il ?
Notre club a été déclaré en préfecture en novembre 2014, et sa première compétition date de mai 2015, soit 5 ans.

– Qui sont vos dirigeants ?
Le président actuel est Thierry Barbotti, le vice-président Karim Ferhaoui, le secrétaire Stephan Chaussy, le secrétaire-adjoint Grégory Mauri, le trésorier Julien Bernadach, et le manager général et directeur sportif Anthony Barbotti.

– Combien avez-vous de licenciés ?
Pour la saison écoulée, en 2019, nous avons eu 40 licencié(e)s.

Le GMPBS a remporté de nombreux titres dans son histoire.

– Où jouez-vous ?
Nous jouons dans le département de l’Hérault pour la phase départementale, en Occitanie pour la phase régionale et au niveau National pour les demi-finales et finales nationales de beach-soccer.

– Où vous entraînez-vous ?
La Grande Motte Pyramide Beach Soccer s’entraîne au niveau de la plage du Couchant de La Grande Motte, du mois de mars à celui de septembre.

– Quel est votre palmarès national et international ?
Nous avons été champion départemental en 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019. Nous avons aussi remporté le Championnat régional en 2015, 2016, 2017 et 2018. Le club a quatre titres de champion de France en 2015, 2016, 2018 et 2019. Nous avons participé à trois championnats d’Europe en 2016, 2017 et 2019. Du côté des féminines, elles ont été championnes de France en 2018 et ont participé à deux championnats d’Europe en 2017 et 2018.

– Avez-vous des internationaux ?
Nous avons un groupe de 16 joueurs où nous retrouvons plusieurs internationaux. En équipe de France : Denis Fort, Anthony Fayos, Anthony Barbotti (capitaine), Stéphane Belhomme, Léo Grandon, Jérémy Basquaise, Victor Angeletti. En équipe du Maroc : Nassim et Anas El Hadaoui et Kamel El Mahrouk. Chez les féminines, elles sont toutes dans l’équipe régionale d’Occitanie, en attendant la création de l’équipe nationale.

– La compétition européenne baptisée Euro Winners Cup que vous avez disputée en juin dernier au Portugal émane-t-elle de l’UEFA ou d’une fédération parallèle ?
La compétition européenne rassemble tous les champions des pays d’Europe, elle est sous l’effigie de la Beach Soccer Worldwide, une institution privée qui travaille avec les différentes fédérations de football.

– Quelles sont les stars de la discipline car, à une époque, il y avait les Cantona ?
Les frères Cantona ont lancé ce sport en France et l’ont développé, Eric en tant que joueur, coach et ambassadeur avec son frère Jean-Marie, et Joël Cantona, manager de l’équipe nationale, s’occupe de la promotion avec son entreprise JCO (Joel Cantona Organisation). L’équipe de France a été championne du monde en 2005, première année où ce sport faisait partie de l’UEFA. De nombreuses stars ont foulé le sable : Amarelle, Madjer, Llorenç, Basquaise, Buru, Gori, Andrade, Ozu, les frères Martins, Belchior, Stankovic, Heimanu, Pagis, Bruno Xavier, etc.

– A combien se joue le beach ? Quelle durée ont les matches ?
Les règles de jeu sont similaires à celles du futsal : quatre joueurs de champ et un gardien de but, changements illimités, max 10 ou 12 joueurs sur le banc selon les compétitions. Le terrain fait entre 35 et 37m de longue sur 26 à 28m de largeur, un match dure 3 fois 12 minutes effectives soit 36 minutes, c’est à dire que le chronomètre est arrêté à tous les temps morts; la période de pause entre les tiers temps est de 3 minutes. Il n’y a pas de match nul au beach-soccer, en cas d’égalité, une période de 3 minutes en extra-time est donnée, avant la série de tirs aux buts (3 tireurs avant la mort subite).

– Combien y a-t-il de clubs en Occitanie, et de championnats ?
Actuellement, nous sommes en plein développement de la discipline, c’est-à-dire que l’on se rapproche chaque année un peu plus d’un vrai championnat de France. Cette saison, en 2019, notre club, le GMPBS, a remporté le premier titre de cette nouvelle appellation fédérale. Il existe une douzaine de clubs en Occitanie dont une dizaine dans notre département de l’Hérault. Au niveau national, nous devons être sur une soixantaine de clubs. À ce jour, le championnat se déroule sous formes de qualifications : départementales, régionales puis nationales. 1 à 2 champions régionaux se retrouvent qualifiés pour les demi-finales nationales (partie Est et Ouest). À l’issue de ces demi-finales, restent 8 qualifiés pour le National Beach Soccer, qui se passe début août.

– Quelle sont la taille et la qualité du ballon ?
Pour les équipes seniors, il s’agit de ballons de taille 5, la pression est entre celle du football à 11 et celle du volley, sa couture peut être plus ou moins plastifiée. Pour l’instant, les ballons pour les enfants se font rares, nous prenons des ballons T.3 ou T.4 dégonflés, lors de nos stages jeunes et enfants ou lors de tournois.

Propos recueillis par P. Boudreault

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