FC Langlade : Sait-on jamais…

Publié le 28/10/2021

COUPE DE FRANCE – 6e tour les 30 et 31 octobre

Le petit club de la banlieue de Nîmes est l’un des trois derniers représentants de la Départementale 2 au 6e tour de la coupe de France dans l’hexagone ! Même si la marche semble très haute ce week-end, le petit Poucet gardois se prend à rêver.

 

Président, bonjour, pouvez-vous nous présenter votre club, sa situation géographique et vous-même ?

 

Orlando Pulido : « Le FC Langlade est issu d’une fusion avortée avec le FC Bernis. A l’époque le club se nommait l’Olympique Sporting Club Langladois, créé en 1975, mais nous sommes seuls depuis 2014 environ.

Nous avons environ 210 licenciés et nous sommes situés en banlieue de Nîmes dans la Vaunage. En ce qui me concerne, je suis au club depuis 1990, en tant que joueur jusqu’en 2003 quand je prends la présidence à ce moment-là, à la suite d’une grave blessure. Cela fait plus de 18 ans que je préside le club ».

 

Quelles sont vos motivations pour disputer la Coupe de France ?

 

« La motivation est simple : plus on passe de tours, plus on parle de nous, donc il ne faut pas aller la chercher bien loin. Ce sont des victoires qui soudent un groupe même si celui-ci vit vraiment bien, les joueurs sont à l’écoute du staff, c’est un vrai bonheur de voir ce groupe-là avec le mélange d’anciens et de jeunes joueurs ».

 

Est-ce la première fois que vous accédez à un tel niveau de compétition ?

 

« Non, je l’ai vécu avec le FC Bernis quand nous avions perdu 1 à 0 contre Perpignan-Canet. Une vraie déception à l’époque, car nous avions fait un gros match alors que nous évoluions à l’époque en DHR. 

Aujourd’hui, c’est vraiment différent, on est en Départementale 2, et c’est une très belle perf ».

 

Comment vivez-vous ce statut de petit Poucet ?

 

« Je le vis extrêmement bien, nous n’avons vraiment rien à perdre sur la prochaine rencontre. Quoi qu’il arrive, on sortira la tête haute. On a quand même éliminé deux R3 et une R1 qui n’avait pas perdu un match depuis le début de saison et sans encaisser un but, et en éliminant au tour précédent une N2 ! Alors maintenant, c’est que du bonheur et je suis fier de mes troupes ».

 

Ressentez-vous un réel engouement de la part de vos supporters et de votre commune ?

 

« Oui, effectivement ça parle beaucoup sur les réseaux sociaux et la presse locale également. Si je ne me trompe pas, il ne reste que trois Départementale 2 sur toute la France donc, effectivement, il y a un engouement autour d’eux et la commune est à fond derrière nous, elle le démontre déjà par leur présence, c’est cool ».

 

Cette réussite a-t-elle changé quelque chose dans la vie du club, dans l’assiduité aux entraînements ou dans la naissance d’une pression supplémentaire, par exemple ?

 

Oui il y a un engouement entre les jeunes pousses et les seniors, ils viennent nous encourager ils participent à la fête dans le vestiaire, c’est vraiment de bons moments à vivre surtout vu le contexte que l’on a vécu depuis plusieurs mois, cela fait vraiment du bien.

Sinon, les joueurs sont assidus depuis le début de la saison, rien n’a changé, le groupe vit vraiment bien la pression, parce que ce n’est pas à nous de l’avoir. On perd, c’est normal vu l’écart entre les deux formations et, si on gagne, c’est un exploit, un miracle même, donc aucune pression ».

 

Allez-vous confirmer le dicton «tout est possible dans une coupe » en éliminant le club d’Argelès qui évolue en N3, pensez –vous que vos hommes vont créer à nouveau l’exploit  et comment préparez –vous la venue de cette équipe ?

 

« Oui, tout est possible, on l’a prouvé lors des tours précédents. Mais là, j’avoue que la marche est très haute pour nous.

Sait-on jamais, s’il y a exploit, c’est qu’on aura mis tous les ingrédients pour réussir. On verra cela samedi à la fin de la rencontre.

On prépare le match comme on le fait depuis le début de saison, match après match, on ne change pas nos habitudes, et on les recevra comme tous les autres clubs, chaleureusement, avec le sourire. Car c’est avant tout une fête pour nous et une formalité pour eux, vu l’écart de niveau ».

 

 

Propos recueillis : M. Delbreil – P. Boudreault

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Par Sébastien Alé

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