Fabrègues savoure la pression

Publié le 20/12/2017

L’AS Fabrègues disputera le week-end du 6 et 7 janvier 2018 les 32è de Finale de la Coupe de France contre FBBP 01. Retrouvez l’interview qui leur a été consacré : 

 

Pouvez-vous vous présenter, présenter votre club, sa date de création, son nombre d’équipes et de licenciés, sa situation géographique, etc ?
L’AS Fabrègues est affilié à la FFF depuis 1976, il compte 343 licenciés cette saison et se situe à 12 km à l’ouest de Montpellier.

 

Vous allez disputer les 32e de Finale de la Coupe de France le week-end du 6 et 7 Janvier 2018, était-ce prévu dans vos objectifs de début de saison ?
Evidemment non ! Ce n’était pas du tout prévu même si, quand on commence la compétition on a envie d’aller le plus loin possible… inconsciemment on l’a dans un coin de sa tête en tant que compétiteur !

 

Ressentez-vous depuis, un réel engouement autour de l’équipe, de la part des supporters et de votre commune ?
Oui ! On sent que les gens sont mobilisés pour cet événement qui ne va pas tarder à arriver. Les dirigeants savent qu’ils vont être sur le pied de guerre jusqu’à la rencontre, qu’ils ne vont pas beaucoup dormir pour que tout soit parfait… c’est un mélange d’excitation et de stress ! On reçoit des appels de toute part pour connaître le jour et l’heure du match ! La venue du maire dans les vestiaires à la fin de la rencontre montre que tout le monde est derrière les joueurs, et le club. Les éducateurs du club sont aussi venus nous féliciter à tour de rôle, et on sent une réelle fierté de parler de cet exploit.

 

Que vous a apporté un tel parcours ? de la notoriété, des équipements, de l’argent dans les caisses ?
De la joie et de la fierté pour le moment et on n’en demande pas plus. On reste le même club, celui qui évolue en N3 ! La Coupe de France c’est la cerise sur le gâteau, le plus important c’est d’être performant sur le championnat jusqu’à la fin.

 

Cette réussite a-t-elle changé quelque chose dans la vie du Club ? dans l’assiduité aux entraînements ou dans la naissance d’une pression supplémentaire, par exemple ?
Côté assiduité, on n’a eu aucun problème depuis le début de saison, les joueurs sont investis donc pas de changement de ce côté… Ce qui va compter c’est ce que ce genre de match va avoir comme influence sur le championnat. Il faut que tous les points positifs aient des répercussions positives sur nos rencontres du championnat.

Nous n’avons pas de pression particulière, et c’est peut être pour ça que les joueurs ont joué leur jeu, avec envie et détermination. Forcément, on arrive sur un 32e de finale dans un contexte particulier avec une L2 en face, donc avec des professionnels, avec peut être des caméras et un peu plus de journalistes… La pression risque d’arriver et il va falloir apprendre à composer avec !

 

Pensez-vous que vos joueurs vont créer à nouveau l’exploit et comment préparez-vous la venue de cette équipe ?
La préparation débutera deux semaines avant le match, là, on a deux matchs de championnat où on va aller chercher deux bons résultats, des victoires pour se rassurer. Aujourd’hui on sait que le pourcentage de battre cette équipe est infime, à nous de le faire grossir en nous préparant bien et en rendant cet exploit possible le jour du match.

 

A qui ou à quoi attribuez-vous cette réussite en Coupe, a-t-elle eu un effet sur le championnat et peut-elle vous aider à franchir un palier ?
Au staff, au travail des dirigeants et aux bénévoles du club, mais surtout au travail et à l’implication des joueurs qui sont réguliers depuis le début la saison. Jusqu’à maintenant, la Coupe a eu un effet plutôt négatif car nous avons fait deux défaites entre les 7e et 8e Tour… A nous de changer cela et de profiter de l’euphorie pour remporter des points importants sur les prochains matchs avant la trêve. Cela va forcément nous aider à franchir un palier. Cela nous permet de voir le niveau des divisions supérieures et, quand on décide en début de saison de jouer les trois premières places, rencontrer des équipes professionnelles ne peut que nous tirer vers le haut !

Je rajoute à vos questions… que je souhaite à tous les éducateurs amateurs de connaître ce moment d’euphorie et de joie dans ce sport qu’est le football, c’est magique !

 

Article extrait du journal numérique de décembre 2017

Écrit par les membres de la CRIFP. 

Par Alexandra Salendres

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