Alexis PRIVÉ : « L’arbitrage forge le caractère »

Publié le 06/02/2018

Alexis PRIVÉ, jeune arbitre et actuellement candidat JAF (Jeune Arbitre Fédéral), nous présente son parcours ainsi que sa vision de l’arbitrage. 

 

1. Pouvez-vous vous présenter ? Depuis quand êtes-vous arbitre ?

« Je m’appelle Alexis Privé, j’ai 18 ans. Actuellement, je suis en BTS communication par alternance chez l’entreprise I-run. J’ai obtenu l’année dernière un bac Littéraire.
Au niveau sportif, j’ai fait pendant 3 ans de l’athlétisme en centre de formation à Albi ou je pratiquais le demi-fond (800 mètres). Aujourd’hui à côté de l’arbitrage que j’ai commencé il y a 5 ans, je fais du krav maga. »

 

2. Pourquoi et comment êtes vous devenu arbitre ?

« Honnêtement, il me semble que c’était sur un coup de tête. Je venais d’arrêter le foot pour l’athlétisme mais je voulais quand même garder un contact avec ce sport donc je me suis dis «pourquoi pas». Je me suis renseigné auprès de mon ancien club qui manquait d’arbitre à ce moment là et j’ai passé la première formation. »

 

3. Qu’est-ce-que vous aimez dans l’arbitrage ?

« Dans un premier temps, ce qui est vraiment bien dans l’arbitrage, c’est d’avoir la direction d’un match de football, toutes les décisions que l’on prend auront un impact, tout ce que l’on décidera sera pris en compte par les acteurs du match. Bien-sûr, il ne faut pas abuser de ses pouvoirs, mais c’est quand même un point très important dans le plaisir de cette discipline.
Ensuite la relation avec les joueurs me plaît beaucoup, il faut savoir communiquer avec les acteurs et pas simplement les sanctionner, il y a un travail de management qui est vraiment plaisant.
Même si ça paraît peut-être étrange, quand il y a beaucoup de supporters ma motivation s’intensifie. Pour finir sur ce point, je dirai que l’arbitrage forge le caractère et nous apprend sur la vie. »

 

4. Quelles sont vos perspectives d’avenir ?

« Pour l’avenir je n’y pense pas concrètement, je garde les pieds sur terre et je veux gravir échelon par échelon. Une carrière dans l’arbitrage est très complexe, c’est beaucoup d’investissement pour peut-être ne pas atteindre ses objectifs. Au jour d’aujourd’hui, je prends match par match pour progresser.
Pour l’avenir, je souhaite comme tous les arbitres aller le plus loin possible, je donnerai mon maximum pour gravir les échelons et on verra bien où cela me mènera. »

 

5. Quels sont vos meilleurs et pires souvenirs en tant qu’arbitre ?

« Je n’ai pas vraiment de meilleur ou de pire souvenir, pour l’instant j’ai la chance qu’il ne me soit jamais rien arrivé de grave et pour moi les cris des supporters sont bénéfiques. Il faut prendre sur soi en permanence et cela aide beaucoup dans la vie de tous les jours.
Pour le côté plus positif, ce qui me plaît le plus dans l’arbitrage, c’est lorsque j’ai été un peu en froid avec un joueur pendant le match et qu’à la fin on se fait une accolade, c’est ce que j’estime être le sport! »

 

6. Quels sont les objectifs du JAF ?

« Pour mes objectifs JAF, ils sont similaires à mes projets d’avenir dans l’arbitrage. J’essaie à chaque match de faire de mon mieux, de progresser dans mes points faibles et de consolider mes points forts. »

Par Alexandra Salendres

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