À Saint-Suplice la renaissance est spectaculaire

Publié le 09/04/2018

À Saint-Sulpice-la-Pointe (Tarn), le complexe sportif de l’US Saint-Sulpicienne est situé sur l’ancien camp militaire de Moletrincade, à quelques encâblures du confluent du Tarn et de l’Agout.

À la création du club, le 11 octobre 1940, et malgré un moral éprouvé par la guerre-éclair de 1939-40, quelques Saint-Sulpiciens passionnés de ballon rond trouvent les ressources morales et physiques nécessaires pour fonder l’Espérance Saint-Sulpicienne, autour d’un industriel, Fernand Monsarrat, déposant les statuts auprès de la «Troiséfa», avant de renommer dès l’année suivante leur club en Union Sportive Saint-Sulpicienne.

Nous aurons l’occasion, à ce moment-là, de revenir avec le président actuel Christian Rabaud, sur le parcours et les palmarès qui ont émaillé les 80 ans de l’USSS.

 

Mais, en attendant, saluons avec lui la renaissance du football féminin aux portes du Tarn. Quand il prend la présidence de l’USSS en 2009, c’est en effet avec une ferme volonté que Christian Rabaud veut relancer le football féminin, apparu au début des années 70 mais disparu en 2004 alors que les filles étaient championnes du Tarn en 2002-2003, et il en confie le développement à Sylvain et Sylvia Pujol.

– Christian Rabaud, bonjour. Combien d’équipes évoluent sous vos couleurs bleu et rouge ?
« Nous comptons 32 équipes dans toutes les catégories, des U9 aux U19 et seniors, en féminines et en garçons, en loisirs, ainsi qu’une école de football labellisée argent »

– Combien comptez-vous de licenciés ?
«470, dont 125 féminines».

– Et de dirigeants ? 
« 40, qui administrent et encadrent nos équipes».

– Et d’éducateurs ? 
« 16, tous diplômés, compte tenu de notre notoriété sur l’excellence de notre formation. Et le recrutement est ainsi facilité, surtout chez les jeunes ».

– Quel est votre objectif pour l’équipe senior ?
« Nous voulons assurer la relève grâce aux jeunes formés au club, sous la direction de Yoann Momi, mais nous sommes actuellement bien placés en Régional 4 et nous visons l’accession en Régional 3».

– Sylvain Pujol, bonjour, le président Rabaud vous a confié la responsabilité du développement des équipes féminines, sous l’oeil vigilant de Sylvia Pujol, au sein de l’UNSS. Pouvez-vous nous indiquer qui sont les responsables des différentes équipes ? 
« Pour les séniors féminines, ce sont Yohan Bahu et Geoffroy Capus, pour les U18, Jean-Christophe Mendry et Fabien Massol, pour les U15, Jérôme Sylvestre, Thierry Caballer et Olivier Viez, pour les U13, Annie Hadj, Valérie Elien et Dorian Benet, pour les U11-9, Antoine Rodriguez, Guillaume Alvernhe et moi-même, pour les U9-7, Armand Bouderlique et Serge Favier».

– Une école de football est-elle nécessaire dans un club ?
«Elle est indispensable pour la progression technique des jeunes en même temps qu’elle assure une meilleure assise dans toutes les catégories».

– Combien comptez-vous de joueuses ?
«125 licenciées, avec une progression à venir».

– Rencontrez-vous des difficultés pour sensibiliser les dirigeants à s’engager ?
«C’est le souci actuel de tous les clubs, vous dira le président Rabaud. Néanmoins, les parents de jeunes, surtout chez les féminines, sont un vivier porteur pour s’investir, dans les transports et les organisations diverses, de tournois, de lotos, etc.»

– Quel est votre palmarès à ce jour ?
«Nous avons été finalistes de la coupe du Tarn en 2016 et 2017, nous voulons la gagner en 2018, et également faire un beau parcours en challenge Souchon».

 

Texte : André Souchon 

Photos du club 

Article extrait du journal numérique de mars 2018

Par Alexandra Salendres

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