Salut Jo!

Publié le 23/03/2018

Joseph Bonnel n’est plus. Le légendaire « moteur de l’OM », avec lequel il fut champion de France en 1971 et 1972 et vainqueur de la coupe de France en 1969 et 1972, est décédé mardi 13 février 2018 chez lui, à Florensac (Hérault), à l’âge de 79 ans, des suites d’une longue maladie. Il a été inhumé dans sa commune le samedi 17 février.

 

Né à Florensac, il y a débuté le football dans le club qui ne s’appelait pas encore l’USO Florensac-Pinet. Repéré à l’âge de 17 ans par le SO Montpellier, il y signe en 1957, après avoir obtenu son CAP, avant d’être transféré en 1959 à Valenciennes, maillot sous lequel il deviendra international à 25 reprises (1 but), disputant notamment la Coupe du monde de 1966. En 1967, ce milieu offensif ou avant-centre de soutien rejoint l’OM, avec lequel il devient deux fois champion de France et gagne deux coupes de France.

 

À la fin de son contrat, en 1973, il accepte de devenir l’entraîneur du club marseillais, mais ça ne dure pas. Victime des rivalités entre Bernard Bosquier et Marius Trésor, ses anciens coéquipiers qui voulaient tous les deux être libéro, ayant à gérer de fortes personnalités comme Roger Magnusson et Josip Skoblar, il se fait débarquer au bout de quelques matches seulement et rejoint l’AS Béziers comme entraîneur-joueur. Il y fait débuter un certain Jean Fernandez, tout en savourant la revanche qu’il prend sur les dirigeants marseillais quand l’ASB élimine l’OM en 32e de finale de la coupe de France, à Sète. A l’époque, Roger Magnusson lui dira même « je suis content pour toi d’avoir perdu »…

 

 

En 1976, Joseph Bonnel, surnommé «Jo» par tous ses amis, a disputé près de 600 matches en pro quand il raccroche les crampons et rejoint le club d’Aubagne, en PH, où il y restera jusqu’à sa retraite du service des sports de la marie d’Aubagne.

 

Depuis une vingtaine d’années, celui qui a été élu dans l’équipe de légende de l’OM, avec Deschamps, Skoblar, Mozer, Papin et Waddle, était revenu chez lui à Florensac, au milieu des vignes du Picpoul, où il entraîna «son» Olympique de Florensac, devenu l’USO Florensac-Pinet, mais en perdant son dernier match contre la maladie.

 

Tous les footballeurs d’Occitanie, et de France, s’associent à la LFO pour présenter leurs condoléances à sa famille.

 

Article extrait du journal numérique de février 2018

Écrit par les membres de la CRIFP. 

Par Alexandra Salendres

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