Publié le 11/03/2020

Créé en 2002 avec l’installation du club à Redessan, le Nîmes Métropole fait partie de ces équipes emblématiques de la région. Elle a gravi avec succès les échelons les uns après les autres, passant d’un rayonnement départemental à une référence régionale. Aujourd’hui en R1, le NMG souhaite se reconstruire et repartir sur des fondations solides. Focus.

Les trois trophées remportés consécutivement en Coupe du Gard-Lozère (2000, 2001, 2002) fait gagner au club une autre dimension. Mais le chemin ne s’arrête pas là. Après avoir conquis le département, le club gardois va faire sa place au niveau régional. Alors nommé le FF Redessan Nîmes Métropole, la structure continue de se bâtir durablement. En 2006, tous les efforts aboutissent, avec une accession en troisième division nationale. Mieux, en 2010, le NMG atteindra la deuxième division. La saison historique de 2015-2016 marquera les esprits. Les Gardoises finiront championnes de leur groupe en D2F, avec la montée en D1 en prime. La voilà désormais dans l’arène des grandes équipes féminines françaises, aux côtés du Paris SG, Lyon ou Montpellier. Une magnifique expérience pour tout le groupe, mais qui sera malheureusement de courte durée.

L’effectif nîmois lors de la saison 2015-2016 en D1F (© footofeminin.fr)

Retrouver le niveau national

Aujourd’hui, le club veut repartir de l’avant. Après un passé glorieux, l’équipe du Gard a connu une lente descente qui l’amène en Régional 1 depuis l’an dernier. Cette saison, les joueuses sont bien placées pour concrétiser leurs ambitions. Après un parcours en Coupe de France qui l’a amené jusqu’en 32e de finale (sorti par Evian Thonon FC, en D2), le club gardois brille également en Coupe Occitanie avec une place en quarts de finale acquise le week-end dernier. La priorité reste toutefois le championnat, où les féminines sont logées au premier rang pour les barrages d’accession au niveau supérieur. Une belle récompense pour ce club formateur qui a vu passer plusieurs joueuses reconnues, comme Marine Pervier, Elodie Ramos ou Marina Makanza, actuellement au Paris FC. On citera aussi Perrine Mouret, Christel Lengelez ou Emilie Savanier, toutes formées à Nîmes.

Ce projet, accompagné d’actions éducatives, a porté ses fruits lorsque le NMG s’est vu décerner en 2017 un label Or FFF pour son école de foot.

La formation est importante du côté du Gard. Chez les jeunes, les U18 R1 aspirent à la montée, avec une première place au classement. L’objectif de la saison prochaine est de notamment constituer une équipe U19 se hissant au niveau national pour côtoyer les équipes de D2 et de D1. Le Nîmes Métropole Gard intègre également une section sportive, que ce soit au collège ou au lycée Emmanuel d’Alzon. Une vingtaine de licenciées y sont recensées, des U12 à U18. Ce projet, accompagné d’actions éducatives, a porté ses fruits lorsque le NMG s’est vu décerner en 2017 un label Or FFF pour son école de foot.

Le NMG a reçu le Label Or en 2017

Une fusion aujourd’hui au point mort

On ne peut pas évoquer le Nîmes Métropole Gard sans parler de son rattachement à la cité du pont du Gard. Historiquement ancré à Redessan, le club, qui est devenu référence régionale, décide de se rapprocher du Nîmes Olympique. Après l’abandon du bleu traditionnel pour un maillot rouge, un changement du logo pour le crocodile en symbole de la ville, le NMG et le NO signent un protocole d’accord pour que l’équipe féminine puisse bénéficier d’un terrain pour ses entraînements. Un temps repoussé, l’étape de la fusion ne se fera finalement pas et le projet est aujourd’hui au point mort. Désormais, le temps est à la reconstruction pour retrouver une nouvelle période faste.